356 Porsche Club France

American Dream: le temps des héros (3)

Il faut dire que notre ami Francis n ‘était pas n ‘importe qui à Imperial. Car la casquette qu ‘il arborait fièrement au volant de son speed n ‘était pas usurpée. C’est en effet aux commandes de son P38 qu ‘il l ‘avait gagnée à peine 10 ans auparavant.

Ci-dessus en 1941, devant un P38 tout neuf, pendant sa formation de pilote. Mac a 19 ans.

Puis en opérations, en Afrique du Nord. En Italie ensuite en 43. 51 missions à son actif. Escorte de bombardiers et quelques combats aériens contre les “bandits” qui lui valent deux croix sur le fuselage de son Tennessee Toddy 

…..The reason she was called the Tennessee Toddy
Was that she was all legs with a little bitty body…

 

 

 

Et puis c’est le temps du retour. Francis devient “Crop Duster” à Imperial. Aux commandes d’un petit avion, chargé au delà du raisonnable de produits qui le sont bien moins encore, Mac arrose les immensités agricoles surgies du désert californien. Du rase-mottes au quotidien, dans des nuages de DDT.

 

Bien peu de ces pilotes, pourtant revenus indemnes des champs de bataille pour notre liberté, survécurent longtemps ensuite à ce métier doublement dangereux. Mais que l ‘on se rassure, notre héros de légende a 88 ans aujourd ‘hui et son oeil pétille toujours lorsqu ‘on lui parle de son “ Little Tiger”

American dream: en Speedster tous les jours (2)

Les Mc Grath avaient 4 enfants et ce Speedster était leur seule et unique voiture. Pas un problème en Californie où le ciel éternellement bleu autorise à de longs voyages le nez au vent et la petite troupe entassée sur la banquette arrière.

 

Même que de temps en temps, papa voulait bien emmener les copains du quartier…Mais attention, Francis Mc Grath était sévère. Pas question d’abîmer son joli Speedster, de salir sa moquette ou de rayer sa peinture. Il fallait bien se tenir, sinon, il se fâchait tout rouge, le Dad. Il est vrai qu’ avec sa casquette de capitaine, il imposait le respect. Y compris à ce garnement de Charlie qui n’en manquait jamais une.

Le Speedster était de toutes les sorties. Les barbecues du dimanche, bien sûr avec les copains du SCCI, mais aussi de longs voyages pour aller voir des courses ou participer à des gymkhanas. Et c ‘était chaque fois la fête.

 

American Dream: le Speedster 55 des Mac Grath(1)

Nous sommes en 1955 à Imperial (Californie), une petite vile de 10000 habitants perdue dans un désert de dunes, non loin de la frontière du Mexique, à l ‘Est de San Diego. Francis Joseph McGrath a 33 ans. Il est marié à Olivia June et ce jour est un grand jour. Francis vient juste de prendre livraison d’un Speedster Porsche (prononcer Porscha !). Numéro de chassis # 80475. Blanc 603. La couleur qui convient le mieux au soleil de la Californie du Sud. Cette Amérique des années 50-60 qui nous fait encore rêver. Le Brownie Flash 6*6 est de sortie pour l ‘occasion et nous montre ces palmiers à barbe si typiques de la Californie du Sud: les “Washingtonia Filifera” devant lesquels les Mc Grath ne sont pas peu fiers de poser.

Bien-sûr, un Speedster n 'est sans doute pas la voiture idéale pour une petite famille de 4 enfants ; mais ils sont encore petits et se serreront. C’est bien plus rigolo qu’ une grosse Buick Station Wagon et il y a finalement plus de place qu ‘on le croit à l ‘arrière. Et puis les copains du SCCI, leur club local, le Sport Cars Club Imperial, dont le badge a prestement été apposé sur la grille du capot arrière du Speedster en sont restés babas. Eux ils roulent en MG TD ou en MG A, en Giulietta ou en Vette et c’est sympa de les retrouver le dimanche pour organiser des rallyes surprise et des gymkhanas. Et aussi des runs sur la piste du Boley Airfield le terrain d’ aviation du coin. Ce sont d’ailleurs souvent des anciens de l ' Air Force, qui au retour de leur séjour en Europe, sont rentrés avec toutes ces “european exotics” achetées hors-taxes et qui font sensation sur les routes de l ‘Imperial County.

Mais un Speedster Porscha c’est autre chose. Vous pensez, le même que celui de James Dean qui pose volontiers à son volant, avec sa tête de petit voyou. Lui il a la # 80126. Elles sont peut-être arrivées ensemble dans le même bateau. Le jeune Dean participe lui aussi à des courses locales. il en gagne même, en ce printemps 55.

C’ est bien sûr notre fidèle ami Pascal Giai qui nous contera la suite de cette belle histoire…depuis San Diego.

Nous avons traversé la vallée de la mort (3)

    

Le troisième jour sera le plus rempli, car déjà à l'aube nous étions a Zabriskie Point pour faire des photos de paysage, ensuite nous montons a Dante's View, petite course de cote entièrement déserte a cette heure de la journée, 20 kilomètres de bonheur style Mont Ventoux, avec une côte a 15 degrés sur le dernier kilomètre. Le coup d'œil est franchement impressionnant, une vue sur toute la vallée avec la neige sur la Paramint Range en fond. On reviendra c'est promis.

    

La suite du parcours nous fera traverser des dunes de sable à pied. Il faut penser a faire le plein d'essence a Stovepipe Wells avant la traverse du néant. Des lignes droites de 10kms et toujours personne sur la route.

Nous traversons la Paramint Valley, des zones minières absolument atroces de pollution, des villages abandonnés, la désolation après avoir visité un des plus beaux endroits de la terre.

 

Puis c'est la route 395, nous plongeons cap au Sud jusqu'a Kramer Jonction ou par chance nous rencontrons le propriétaire d'une collection de voitures anciennes et tout un tas de “mémorabilia”.

   

Pour un instant c'est l'extase, mais le temps presse et il faut repartir. Nous allons faire 580 kms dans la journée pour rejoindre San Diego.

La voiture a marché comme une horloge, jamais chauffé; il faut dire que c'est la période idéale pour traverser ces contrées. La preuve une fois encore que nos petites autos savent donner beaucoup de bonheur a leurs conducteurs.

Pascal Giai

 

Retrouvez davantage de  photos de ce magnifique voyage sur l ‘album de Pascal et Marielle que nous remercions +++

Nous avons traversé la vallée de la mort (2)

Le deuxième jour, nous traversons les champs d'éoliennes de Palm Springs puis direction Twentynine Palms en plein désert de Mojave. Nous quittons la civilisation pour des étendus complètement inhabitées ou il ne fait pas bon tomber en panne. Mais le Speedster se porte a merveille est nous nous faisons plaisir sur les lignes droite interminables même si le goudron est par endroit défoncé. Les paysages sont ceux des Westerns d'Hollywood, la foret d'arbres de Joshua en particulier

Nous ferons une courte halte a Amboy sur la route 66 pour une séance photo avec d'une voiture de police devant le motel Roy's...  

   

En fin d'après midi nous arrivons sur la Vallée de la Mort, a notre grande surprise, tout est vert, après les pluies de cet hiver la végétation a tout recouvert. Dans quelques semaines le soleil viendra griller toutes ces "Tumbleweeed" et le vent les fera rouler dans la poussière.

Au coucher de soleil nous atteignons enfin le fond de la Vallée et son immense lac sale. Petite promenade a pied sur le sel brulant, la vue est fantastique car sur les sommets environnants c'est la neige qui recouvre tout.

   

   

Nous avions réserve la dernière cabine disponible a Furnace Creek, la surprise fut bonne comme le repas pris au steack house local. En fait il n'y avait pas le choix, personne ne vit vraiment dans la vallée, il n'y a que deux hôtels ouvert pendant 6 mois de l'année, l'été il fait trop chaud, presque tout est fermé.

Nous avons traversé la vallée de la mort (1)

  La semaine dernière pour oublier la crise et pour fêter mon anniversaire, nous avons décidé de partir dans le désert avant qu'il n'y fasse trop chaud. "Nous avons traverse la vallée de la mort"
Ce genre de petite aventure prend toujours une autre dimension au volant d'une Porsche 356. Cela donne a mon gout beaucoup plus de satisfaction. Donc, trois jours et 1600kms sur des routes entièrement désertes. Contrairement a l'Arizona les couleurs en cette saison sont dans les tons subtils de blanc, rose, vert et gris.
Le premier jour était le plus facile, avec une étape a Julian pour acheter une tarte aux pommes, c'est la spécialité locale, puis direction le désert de Borrego. Apres une halte pour le lunch en compagnie de 3 couples 356iste a Borrego Springs, nous avons repris la route en solitaire, traverse le "Petit Grand Canyon" c'est son nom, rejoint "The Salton Sea" ce lac en plein milieu de la faille de San Andreas. Puis direction tout au Nord vers Palm Springs pour la nuit. Le temps est parfait en cette saison, pas plus de 25 degrés et un ciel parfaitement clair.

   

à suivre

Deathvalley Crossing en 356

 

  Notre ami Pascal qui a lu d’un oeil amusé notre concours spécial viaduc de Millau, s’est sans doute dit qu‘il ne pouvait pas être en reste. Et que quitte à traverser quelque chose, il traverserait rien de moins que “la vallée de la mort”, avec son speedster et le sourire de Marielle. L ‘heureux homme l‘a fait le week-end dernier sans encombres et nous contera dans les jours qui suivent par le menu et avec de magnifiques photos, cette fantastique traversée du désert. The “Deathvalley crossing”. Qu ‘est_ce que ça donne envie !

I’ m just a poor lonesome cow-boy…Stay tuned

Anaheim Swap Meet

Formidable Internet qui nous donne le don d’ubiquité. Pascal Giai a fait un tour à Anaheim Cal pour y visiter un Swap Meet (Bourse d’échange) qui vaut le déplacement. Voici ce qu‘il nous en dit.

 

 

 

 

 

Voici les photos de la bourse d' échange du Phoenix Club d'Anaheim.
Comme chaque année c'est la plus grande bourse d'échange Porsche aux USA.
C'est aussi l'occasion de faire un rassemblement de 356. Pas trop de monde cette année avec un temps très menaçant tout le week-end.
Les prix sont stables malgré la crise même si on peut hélas constater qu’ il y a beaucoup moins de projets de restauration en ce moment.*
Très peu d'Européens font le voyage, c'est dommage car l'ambiance y est unique.

* évidemment presque toutes les caisses pourries sont parties en Europe, Pascal !

              

Vers l ‘album photos de l ‘Anaheim Swap Meet 2010

Portes ouvertes chez John Willhoit

Avant la grande bourse de Los Angeles le week-end dernier, les professionnels du millieu Porsche 356 ouvraient leurs portes au public.
Voici quelques images de l'atelier de John Willhoit, la réference au niveau restauration de très très haut niveau.
La perfection n'a pas de prix !
Il se spécialise aussi dans les kits 2000cc pour moteurs culbutes avec double allumage…140 CV garantis ! Mais il ne dédaigne pas non plus l ‘authenticité des 4 cams.

Pascal Giai

PS: et s’il vous faut un speedster ‘58 “all matching”, talk to John !

Les Pre-A sont immortelles

Un petit rayon de soleil Californien en attendant le printemps. 
Pour les intégristes, beaucoup d'espoir en effet car ici on fabrique encore des Porsche 356 Pre-A !(Voir photo du chassis #53XX).

Il faut beaucoup de dollars pour un résultat difficilement concevable il y a quelques années en arrière. Car de la Pre-A d’origine, il ne restait qu’ un immonde tas de rouille autour d’un pavillon et d’un bloc avant encore utilisables. Mias que ne ferait-on pas pour avoir une “four digits number” ?

Donc, une fois de plus, la Californie nous montre la voie du progrès.

Pascal Giai

Ndlr: on se souvient cependant que notre bon Professeur P avait fait des miracles également…Qui a dit que nous ne saurions pas en avance par rapport à la Californie, Pascal ?

Quelques images de plus qui montrent l ‘ampleur du chantier..

 

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