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Même une Carrera GT de 1959 en état concours. Vous avez jusqu' au 25 novembre 2008 pour réunir les 525 000 $ qui sont demandés pour cette merveille. Une affaire, le prix ayant été réduit de 75000$ depuis la dernière tentative. Petit détail, elle vient de Nouvelle- Zélande et est donc en conduite à droite.
Vendredi 31 octobre
Il faut bien reconnaitre qu'à quelques jours de notre traditionnel rendez-vous d' automne, nous n'en menions pas large. La météo s' annonçait hivernale et l'idée de mettre une auto importée tout droit d' Arizona où elle n' avait jamais connu une goutte de pluie, on nous l' avait garanti, directement sur les route verglacées puis salées des Vosges lorraines incitait plutôt à lorgner du côté du 4*4 familial. Mais la météo, on le sait, ça se dérègle aussi facilement qu' une paire de Solex.(Mais non je ne me moque pas!)
Et donc, après un vendredi matin, frisquet pluvieux et peu engageant, passé à rejoindre le point de départ, avec en tête, comme un léger doute sur le caractère raisonnable de ce voyage, c'est un soleil timide qui, à notre grande surprise, nous accueillait au Golf d' 
Aingeray, pour une prise de contact et un excellent déjeuner . La famille Depalle était là, au grand complet, un peu tendue comme avant une grande épreuve, mais visiblement extrêmement bien préparée pour faire de cet événement une réussite. Ça sentait déjà l'équipe de haut niveau. Le buffet dressé dans la salle à manger du golf, entièrement décoré "à la 356" de la main de JH Plantavin, mettait la barre d' entrée très haut. Même le jambon venait de Corinthie . Distribution des cadeaux de bienvenue, des plaques de Rallye (superbes !) et du Road Book précédaient la remise à zéro des journaliers et un départ au petit trot vers la première destination du jour, le château d' Haroué.
Demeure des Princes de Beauvau Craon, ce beau château entouré de douves, a été décoré par les artistes officiels du roi Stanislas. Visite commentée par Madame la Conservatrice dont a ucun des propos ne fut d' ailleurs gratuit (....) L' après-midi était déjà bien entamé, le ciel était devenu plus sombre et menaçant, il nous restait à reprendre la route pour un non-stop d' une centaine de kilomètres jusqu' à Gérardmer, par Bainville aux Miroirs, Chamagne, Charmes, Châtel sur Moselle, puis Bruyère . Cette fois la pluie était au rendez- vous et les équipages fourbus ne virent aucun inconvénient à se réfugier au Grand Hôtel, dont les salons très cosy étaient agrémentés d' une déco très "automobilia". Nous étions en terrain ami. Dîner et repos réparateurs furent les bienvenus pour ceux qui s 'étaient offert, compte-tenu du trajet de ralliement, entre 500 et 700 km de 356 dans la journée. Mais quand on aime, hein ?
Samedi 1er novembre
Jean-Pierre Depalle avait prévenu. Le départ du lendemain serait sonné à l' heure des braves et vers 8h30, ceux-là mêmes, s' élançaient pour une deuxième journée à la découverte des Vosges Lorraines avec deux incursions en Haute-Saône, dans le Sud-Ouest de Gerardmer. Munis de délicieuses madeleines de Commercy distribuées aux équipages par la très dynamique Sylvie Depalle assistée de Charlotte (on ne parlera pas de la mignonette de kirsch...) les vaillantes 356 et les quelques 911 Classic qui les accompagnaient prenaient la direction de Fougerolles, patrie des distilleurs, dont l' histoire nous fut contée, dans un magnifique Ecomusée, par une jeune et sympathique hôtesse dont la compétence et la bonne humeur nous firent passer un excellent moment, d' ailleurs relaté en direct par notre envoyé spécial (voir article)
D' autant qu'il faisait très beau ! Incroyable, le seul endroit en France épargné par les intempéries, c' était justement le parcours du Rallye d'automne du Club 356 ! Alors même qu'il avait neigé dans la Sarthe et que des inondations submergeaient la 
Région Rhône-Alpes. Raguaillardis et à peine remis des vapeurs du kirsch, nous repartions vers le Val d' Ajol pour atteindre l' Auberge Saint-Vallier ou nous attendait un bien sympathique Aldo, qui nous régala de saucisses et d' andouillettes d' anthologie. Pour le dessert, l' ami Jean-Pierre nous avait concocté un routier de derrière ses fagots en sapin des Vosges. Il avait bien préparé son coup et s'en réjouissait d' avance, un peu inquiet quand-même de nous voir nous 
attarder un peu trop chez Aldo.
Et ce fut en effet un festival, un régal pour connaisseurs sur des routes parfois piégeuses mais très peu fréquentées, sinon aux abords des cimetières, en ce jour de Toussaint ! Vues 
magnifiques sur les vallées Vosgiennes pour un galop final de 95 km par le Col du Mont de la Fourche qui résonne encore des clameurs de nos 4 cylindres. Oserais-je évoquer le chant d' un 4 cames qui fleurait bon la grande époque de la 904 de Christian Poirot sur les routes du Rallye des Vosges.
Retour au Grand Hôtel pour un dîner de clôture convivial et sympathique qui réunissait des équipages ravis de ces deux journées qu'il fallait conclure par une ovation pour le superbe sans-faute de nos hôtes, tant pour ce qui concerne la logistique du Rallye, que son contenu touristique, routier et gastronomique. Bref une réussite totale.
Merci à Jean-Pierre et Sylvie Depalle, à Charlotte et Pierre-Arthur ainsi qu' à François-Xavier, pour cette magnifique organisation.
Nous comptons sur les photographes pour nous faire parvenir leurs meilleurs clichés et sur les participants les plus inspirés pour nous envoyer leurs récits perso de ce beau week-end entre passionnés. 
Soleil et beau temps ce matin pour L' étape vosgienne du Rallye Club
En direct de L' écomusée de Fougerolles pour tout savoir sûr la distillation du kirsch.
