356 Porsche Club France

Retour sur le marathon de Cédric

Ce n’est pas tous les jours qu’un français a les honneurs de la revue du 356 registry. Mais le raid de Cédric et de son ami Pierre de Montréal à Santa-Fé, aller ET retour en 356 A, ne pouvait passer inaperçu, même au pays des grands espaces. Nous en avions eu la primeur dans un article paru en octobre 2013 “The long trail”

En voici le compte-rendu détaillé. Cédric, le Club 356 France est particulièrement fier de compter parmi ses membres quelqu’un qui “keep the faith en roulant”. Car, on ne le dira jamais assez, les 356 sont faites pour rouler..

tout l’ article

Visite du Los Angeles Porsche Lit & Toy Show

Comme chaque année, Cédric notre envoyé spécial non défrayé s’est rendu pour nous au Los Angeles Porsche Lit & Toy Show ainsi qu’à ses évènements périphériques, les fameuses “open houses” où les préparateurs spécialisés ouvrent leurs portes en grand. Cette année Callas Rennsport, Steve Hogue, Wilhoit et CPR. Il nous propose un point éclairé sur le business des 356 aux US, dont il semble qu’il soit désormais relayé par celui plus florissant encore des “early eleven”.

Le vendredi est consacré aux visites des « shops » toutes situées au sud de Los Angeles, et ouvertes pour l’occasion.

Nous avons commencé par Callas Rennsport, chez qui nous avons découvert quatre 959 à l’entretien, venant des quatre coins des Etats-Unis, un magnifique speedster et surtout la 911R n°1 sur les 20 construites par l’usine (210 ch pour 800 kg en 1967) !

Steve Hogue est l’un des carrossiers les plus renommés. Nous avons retrouvé dans son atelier une 911 R venant de chez Anthony Callas, une RS61, plusieurs speedsters, des Jaguar et Ferrari classiques.

C’est toujours un plaisir de retourner chez John Willhoit, la qualité des voitures restaurées est incroyable, autant pour les 356 que les 911 classiques. Nous y sommes restés déjeuner avant de partir chez CPR à Fallbrook, beaucoup plus au sud (à environ 1 heure et demie de Long Beach).

Chez CPR (California Porsche Restoration), l’immense salle d’exposition resplendit des couleurs chatoyantes des 911 classiques, des jaunes,des rouges, oranges, bleues, vertes, bien loin de la grisaille des show-rooms actuels. Parmi la trentaine de voitures présentées, seulement deux 356, un speedster noir et un coupé rouge. Chez European Collectibles, visité le samedi après-midi, comme chez CPR, il y a de moins en moins de 356. J’y reviendrai en conclusion.

C’est le samedi matin qu’a lieu le Porsche Lit & Toy Show au Hilton, avec l’entrée « Early Bird » à 30$ pour profiter des meilleures affaires à partir de 7 heures du matin, puis l’entrée à 10$ à partir de 9 heures pour les « touristes ». Il y maintenant beaucoup moins de littérature et de jouets que de vendeurs de pièces, neuves ou usagées. Certains offraient un discount intéressant pour les commandes passées préalablement et livrées au Lit show. Nous avons récupéré nos commandes. Un peu trop gourmand, j’ai dû passer chez Walmart pour acheter 2 valises de mauvaise qualité pour ramener les pièces.Au rayon jouets, j’ai trouvé une belle Distler, et à celui de la littérature, j’ai découvert avec joie le merveilleux ouvrage de notre ami Sylvain Reisser sur les Porsche, avec en couverture le magnifique Convertible D Royal blue de notre bien-aimé Président Pierre Gosselin.

A 100 dollars, je ne l’ai pas pris, je l’ai déjà en double, et doublement dédicacé...

Je n’ai pas fait de belles photos au Meeting d’Anaheim le dimanche, il a beaucoup plu et les porschistes californiens qui ne sont pas habitués aux intempéries ont déserté la rencontre. La partie couverte du site est réservée aux fournisseurs de pièces, qui, pour la plupart étaient présents la veille au Lit Show du Hilton.Pour finir, le swap meet m’a permis de rayer à bon compte plusieurs lignes de ma liste de courses.

En conclusion, nous avons tous constaté que la ressource en 356 s’épuise, et que celles qui sont en restauration dans les ateliers sont les plus recherchées : speedsters, Convertible D, roadsters, cabriolets, toutes les Carrera, quelques coupés, surtout des A et pré-A, de préférence avec toit ouvrant. Une explication possible : les véhicules à restaurer sont de plus en plus en mauvais état, le coût de la restauration est de plus en plus coûteux, mais comme ce coût est pratiquement identique pour tous les modèles, les professionnels privilégient les plus demandés, les plus chers.

Autre conséquence de la raréfaction des 356, les 911 classiques (jusqu’à la série F de 1973, plus les Carrera 2,7 et 3,0 de la série G) sont de plus en plus recherchées, dans l’ordre (sans parler des RS) : S, E, et T. Les S et les E devenant elles aussi plus rares, les T grimpent à leur tour, et les Targa encore boudées il y a peu sont maintenant souvent plus chères que les coupés. Toutes les 911 classiques devenant plus rares,  on commence à voir de nombreuses 912 chez les dealers (il y en a beaucoup chez European Collectibles), à condition qu’elles soient en bon état d’origine en raison des coûts de restauration. La morale est sauve : celles qui servaient de banques de pièces pour les 356 et les 911 ont maintenant leur chance.

Cédric

Le Diaporama commenté de Cédric

The long trail: le diaporama

Comme promis, voici le diaporama commenté par Cédric Chirat sur son long voyage et sur le West Coast Holiday, la réunion annuelle de nos amis du 356 Registry.

Cliquer sur la photo ci-dessous

 

Bel exploit quand-même et mille merci à Cédric pour ce beau reportage

Le retour de Santa Fé

Après les réjouissances et autres agapes de Santa Fé, dont notre fidèle Cédric Chirat nous a promis un Picasa commenté, il fallait bien prendre la route du retour. En voici la compte-rendu fourbu..

 

Je suis arrivé jeudi soir au terme de mon voyage, en prenant une voie plus directe pour rentrer de Santa Fe à Québec. Parti dimanche matin après le swap-meet, j'ai donc choisi une diagonale par des nationales (highways) pour rejoindre Kansas City, avec un peu de Colorado et beaucoup de Kansas.

C'était assez pénible sous la pluie battante qui nous a accompagnée pendant 2 jours. Je ne voyais pas grand-chose et je m'efforçais de suivre ceux qui roulaient bien devant moi. C'est ainsi que j'ai poursuivi sans le savoir la voiture du shérif du comté pendant plus de 100 km ...

Ayant rejoint l'autoroute 70 Est pour traverser le Missouri, l'Illinois et l'Indiana, j'ai bifurqué à Indianapolis sur la 69 Nord pour remonter sur le Michigan et passer la frontière canadienne à Port Huron.

Ces Etats de Midwest sont sans grand intérêt, il pouvait bien pleuvoir, ce sont de grandes plaines à perte de vue, mais la campagne de l'Indiana et du Michigan, plus vallonnée, a nettement plus de caractère, d'autant que le soleil était revenu. Nous nous sommes arrêtés à Guelf, près de Toronto, pour visiter Restoration Design, qui fabrique des éléments de carrosserie pour restaurer les 356 et les 911 classiques.

Nous sommes arrivés à Québec avec 8.791 km de plus au compteur, dans une voiture au mieux de sa forme, qui n'a pas connu un seul raté ni une seule panne mécanique, qui carburait aussi bien aux sommets des Rocheuses qu'au niveau de la mer, à 40 degrés comme à 0 degré, à la pluie ou au soleil, avec de l'essence à l'éthanol, sans ajouter aucun produit d'aucune sorte, sans jamais avoir soulevé le capot arrière, que pour vérifier le niveau d'huile et la courroie.

Nous sortions de la voiture le soir après parfois près de 1000 km ni fatigués ni fourbus, aucun de nous deux n'a souffert ni du dos, ni du reste, ni du froid, ni du chaud.

Alors, où est l'exploit ? Il n'y en a pas, nous nous sommes bien amusés, nous sommes prêts à recommencer.

"Ah si !" m'a dit Valentin, "à ton âge, c'est quand même pas mal .." No comment.

The long trail

Comme vous e savez, les 356 sont éternelles et ne demandent qu’à rouler si elles sont bien entretenues. Il y a ceux qui pensent que leurs remorques sont plus solides. Et ceux qui pensent que les 356 s’ennuient sur des plateaux. Cédric C fait partie de la deuxième catégorie. Et comme il a la chance de pouvoir placer devant le nez de son Coupé Meissen Blau de 58 les Highways interminables de l’ Amérique du Nord, il ne manque jamais les bonnes occasions. Il était avec nous pour le Meeting Européen à Strasbourg et le voici parti pour le Meeting américain du 356 Registry à…Santa Fé depuis le Canada. Et voici ce qu’il nous écrit

 

 

“We did it ! Partis, mon ami Pierre et moi jeudi 3 de Stoneham (Québec) avec mon coupé Meissenblau 58, nous sommes arrivés ce matin mercredi 9 octobre à Santa Fe, pour le meeting américain, le "West Coast Holiday".

4.800 km de route sans aucun ennui, que de remettre de l'essence de temps en temps.

Nous sommes passés par les états de New-York, Pennsylvanie, West Virginia, puis avons fait le ”Blue Ridge Parkway”, 750 km de route de montagne en Virginie et Caroline du Nord, le Tennessee avec arrêt obligatoire à Nashville, et la mythique Route 66 en Arkansas, Oklahoma, Texas, pour rejoindre enfin le Nouveau-Mexique.

Le meeting commence demain jusqu'à dimanche, je ferai le petit compte-rendu habituel si je peux avant la route du retour.

So far, So good ...”

Keep the Faith , Cédric !

 

Cédric, si tu cherches quelqu’un pour faire le retour ?

East Coast Holiday 2012

 

Cédric Chirat a repris la route des USA pour participer à l’ East Coast Holiday 2012, l’un des deux grands meetings qu’organisent nos amis du 356 Registry à l’attention de leurs membres. Il nous en livre ici, à son habitude, un compte-rendu détaillé et amusant, ave de nombreuses photos commentées. Mille merci Cédric.

Il ne faut que 8 heures pour rejoindre Boston depuis chez moi. On traverse d'abord les White Mountains (Appalaches) par les belles routes sinueuses du New-Hampshire, puis on descend sur la côte du Maine par quelques autoroutes où ma petite voiture bleue intrigue toujours autant les américains, qui en me dépassant, prennent des photos, sourient, lèvent le pouce.

Je rejoins sur le chemin mon ami Gino, qui devait faire véhicule d'intervention rapide avec sa 993, (mais qui n'a pas eu à intervenir en quoi que ce soit) et arrivons à Danvers, près de Boston, où de nombreuses 356 étaient déjà stationnées dans le parking que l'hôtel leur avait réservé.

Le jeudi était dédié au tourisme et aux "tech sessions", des séminaires organisés dans différentes salles de l'hôtel par les spécialistes sur des sujets techniques variés mais concernant tous la 356, évidemment, avec par exemple :

- réglage fin des carburateurs Zenith, Solex, et des distributeurs Bosch

- évolution du Speedster entre 1955 et 1958 ("over 50 changes will be shown .."),

- démonstration de la réparation d'une bosse sans retoucher la peinture,

- présentation de la restauration d'un Spyder 550,

- exposition d'un Speedster sur une rôtissoire, avec le détail numéroté des éléments de carrosserie (tous, en fait) pouvant être refaits par Restoration Design.

La présence de nos compagnes nous a poussé à préférer le tourisme à la technique. L'organisation avait prévu la visite guidée de Boston, celle du fameux trois-mâts USS Constitution, une ballade en mer pour l'observation des baleines, ou du shopping, soit dans le quartier chic de Newbury Street, soit dans des "outlets" (centre commerciaux de magasins d'usine), pour faire le plein de chemises Ralph Lauren trop courtes des manches ou autres Timberland qui font mal aux pieds.

Nous connaissions déjà tous ces circuits, nous sommes donc partis de notre côté à Newport, petite ville côtière du Rhode Island, réputée pour son port de plaisance, ses régates (Coupe de l'America), son festival de jazz et ses somptueuses demeures (les Mansions) : sûrement la perle de la Nouvelle-Angleterre.

Le trafic de ce week-end de 15 août a failli nous faire manquer la "Lobster Bake", le dîner orgiaque de homards, sous une tente dressée à l'extérieur de l'hôtel. C'était marqué "6 pm - 9 pm" sur le programme, malheur à ceux qui arrivaient à 6 heures et quart .. Les Porschistes étaient affamés. Le traiteur est d'ailleurs reparti avant 8 heures.

Le vendredi était prévu l'Autocross, une épreuve de vitesse sur un terrain d'aviation désaffecté servant également de circuit d'entraînement routier pour la police du Massachusetts (!). Après l'accident grave de Cleveland d'il y deux ans, plusieurs changements sont intervenus :d'abord, une visite technique sérieuse, avec inspection des trains roulants, des freins et des pneus (moins de 10 ans d'âge), ensuite port obligatoire de la ceinture et du casque et enfin, suppression de la course de côte.

J'ai fini 2ème des coupés A, et je ne suis pas peu fier ..

Le soir c'était dîner typique bostonien avec pois au lard .. nous avons fait dissidence en allant dîner sur la côte, dans le charmant petit village de Newburyport.

Le samedi était consacré au concours d'état, mais après 3 jours de canicule, il a plu toute la nuit, détrempant le terrain d'exposition.

L'organisation a décidé de déplacer le site à quelques centaines de mètres de l'hôtel, dans un immense parking de bureaux en étage déserté par ses occupants pour le week-end. L'animation était assurée par un groupe de figurants en costumes simulant des scènes de bataille de la Guerre d'Indépendance.

Je vous laisse regarder les photos dans le diaporama joint, il y avait environ 180 voitures, souvent de belle qualité, avec proportionnellement beaucoup de Speedsters et de Roadsters.

Les Roadsters étaient à l'honneur cette année, une sortie spéciale leur avait d'ailleurs était exclusivement réservée le jeudi.

Quelques voitures étaient à vendre, dont un Roadster BT6 (dit "double grille") rouge intérieur noir. Le prix demandé de 260.000 $ faisait s'esclaffer tous les curieux. La restauration était moyenne, on voyait des bulles sur le côté d'une porte, et des accessoires manifestement en repro. Les rieurs en ont été pour leurs frais : la voiture a bel et bien été vendue. Ici, les prix des Roadsters s'envolent : 2 BT5 (normaux) ont été vendus en mars dernier aux enchères d'Amelia Island, l'un à 148.500 $ (médiocre et rien de matching), l'autre à 242.000 $, et un troisième le week-end dernier à Monterey pour 209.000 $.

Le "Best of Show" a été, comme souvent dans les meetings américains ou européens, un cabriolet pré-A, cette fois-ci un très beau "Continental"

(appellation réservée aux 356 américaine de l'année-modèle 1955).

Sur le parking des visiteurs, il y avait peut-être la plus rare : une Carrera 2 GT, que vous verrez en détail dans le diaporama joint. Je n'en avais jamais vu auparavant. Aux dires de Rainer Cooney, de Meister Restoration, qui s'occupe de cette magnifique auto (et de la mienne), c'est une bombe.

Avant la soirée de Gala habituelle, il y avait la séance de signature de Karl Ludvigsen, l'auteur de l'ouvrage de référence que vous avez tous :

"Porsche : Excellence was expected", cette fois-ci pour son dernier très beau livre sur les origines historiques et techniques de la 356 : "Porsche :Origin of the Species".

Un meeting réussi, et un retour sans nuage par le Vermont d'une seule traite vers la Belle Province.

Diaporama commenté :

https://picasaweb.google.com/112880340311044066194/BostonECH2012?authkey=Gv1sRgCPP0krrLnfGX2QE

La collection Stoddard

Chuck Stoddard qui, alors qu ‘il était concessionnaire Porsche dans l’ Ohio, eut la clairvoyance de racheter tous les stocks de pièces de 356 qu' ‘il avait pu identifier dans le monde et qui a revendu son affaire depuis à Porsche of America, est également à la tête d’une très importante collection “d’ early 356”, dont Cédric nous présente quelques beaux exemplaires, ainsi qu’ une 904 “neuve”, exposés lors du concours d’ élégance de Cleveland. Le 3ème volet de son triptyque

     

La collection commentée par Cédric

En prime, sur ce lien, la mise en route de la 917, comme si vous y étiez..

East Coast Holiday: Cleveland (1)

Nous avons la chance désormais de ne pas avoir un mais deux correspondants particuliers, pour couvrir une actualité toujours intense lorsqu’ il s’agit de 356 aux USA, ce qui nous permet de nourrir abondamment ces colonnes*.  Il est vrai que le pays est grand et que lorsque le 356 Registry y tient sa convention annuelle, il le fait des deux côtés du pays. Il y a donc un West Coast Holiday et un East Coast Holiday qui se tenait cette année à Cleveland Ohio. Et notre ami Cédric Chirat qui réside au Quebec, n’a bien sûr pas résisté à s’y rendre pour nous. D’ autant que c’était tout près. A peine 3200 km aller et retour. Voici ce qu‘il nous raconte.

* Que Cédric Chirat et Pascal Giai en soient ici chaudement remerciés.

  

Je reviens donc du meeting américain de la Côte Est, l'East Coast Holiday, qui s'est tenu à Cleveland (Ohio) et dans sa région, le Lac Erié, du 22 au 26 septembre. J'étais allé au meeting de 2008 à Lancaster, en Pennsylvanie, qui était moins réussi que celui-ci, nettement plus dense et intéressant, certainement en raison de la présence et de l'implantation ancienne de Chuck Stoddard dans cette région, qui a entraîné l'installation périphérique de plusieurs ateliers de restauration et de re-fabrication spécialisés dans les 356 et les 911 classiques.

Je devais prendre le Roadster pour rejoindre Cleveland, comme je  l'avais indiqué, mais la météo incertaine, et surtout la longueur du trajet (3.200 km aller-retour), m'ont incité à choisir le Coupé A, qui est étanche, relativement silencieux et qui tourne 1000 tours/mn moins vite que le Roadster à même vitesse (3.200 au lieu de 4.200 t/mn à 120 km/h). En outre la consommation moyenne s'élève à moins de 7 litres aux vitesses légales pour le Coupé 1600 Super avec les Zenith double-corps, contre plus de 10 litres pour le Roadster S90 avec les Solex 40.

L'autonomie avant de passer sur la réserve est de 650 km pour le Coupé contre 450 km sur le Roadster. A noter qu'il n'a jamais été nécessaire de refaire le niveau d'huile. Mais j’ étais accompagné en cas de coup dur, par mon ami Gino, qui a un garage à Québec, spécialiste Porsche et BMW.

Je  joins un Picasa commenté sur la 1ère partie du meeting, jusqu'à la veille du Concours d'Elégance du samedi. La suite à suivre…

 

 

Le lien vers l ‘album commenté par Cédric de ce grand voyage

Aidons Cédric à choisir la couleur de son Roadster

Nous ne pouvons laisser Cédric dans une telle incertitude . Et chacun sait qu ‘aujourd’ hui toute décision difficile doit s’ appuyer sur un sondage. Je vous propose donc de répondre au suivant. Cédric, bien sûr fera ce qu ‘il voudra !

Résultats

 

MAI 2010: Cédric nous écrit

 

….entre le Bali blue et l'ivoire, je me suis finalement décidé à la refaire dans sa couleur d'origine, c'est-à-dire Signal red.

Je changerai donc l'intérieur.

Je te joins quelques photos, le "primer" (couches d'apprêt) a séché pendant un mois et demi, et le "figurage" (peinture des parties intérieures) vient d'être fait.

J'espère que tous les votants voudront bien m'excuser ...

 

 

Cédric est tout excusé, ce roadster sera magnifique.

 

Des 356 au Québec

  Pendant la bataille des régionales, nous avons quitté le brouhaha du continent, Christine et Alain Sandrin, ma compagne Karine et votre serviteur, pour rendre visite à notre ami Cédric Chirat, dans son repaire québécois de Stoneham. Niché au bord d’un lac, à 25 kilomètres de Québec, son refuge est un véritable havre de paix. Faute de neige suffisante pour skier et perfectionner notre pratique du ski-doo, nous sommes partis sur les traces des caribous et des castors sans plus de chance. Même à six mille kilomètres de notre base, nous avons finalement été rattrapés par l’objet de notre passion commune. Outre ses Porsche françaises, Cédric possède, de l’autre côté de l’Atlantique deux exemplaires de 356 : un Coupé et un Roadster. Ce dernier est actuellement en cours de restauration à Saint-Isidore, dans la Beauce québécoise. Rendez-vous pris, pendant que les femmes plongeaient dans la Jacques-Cartier après une séance de hammam, les garçons se sont rendus au Garage 2000 dirigé par Lévy Vachon, un as du débosselage devenu un amoureux de la marque de Zuffenhausen.

Le Roadster de Cédric est prêt pour être peint (photo ci-jointe). Reste à choisir la teinte. Un sérieux dilemme taraude notre ami. A l’heure où vous lirez ces lignes, il n’avait pas encore statué entre l’ivoire et le bleu marine.

  En route pour Scott où nous avons déjeuné, nous nous sommes arrêtés à la maison de Lévy, un ancien relais de poste comme on en trouvait chez nous au XIXe siècle. Moment de réjouissance et fantasme de tous les collectionneurs, dans la grange attenant à la demeure principale, au milieu d’un capharnaüm de jouets pour enfants, de vélos, de motoneiges et de Dax, croupit une 356 de 1957 (photo). Dans son jus, la 356 attend juste que Lévy veuille bien lui redorer son lustre d’antan. Une question de temps. A bientôt sur d’autres latitudes.

 

Sylvain Reisser

Ndlr: Merci Sylvain pour ce très sympathique compte-rendu de voyage chez notre ami Cédric. Le 356-Porsche-Club France est décidément un club mondial. Rien de moins