Après une année d’ interruption, le Grand Prix de Pau retrouve le Parc Beaumont. Avec en tout premier lieu un Grand Prix historique qui précèdera un Grand Prix moderne, les deux organisations ayant été confiées à Patrick Peter. Le Grand Prix de Pau qui est probablement le seul à n ‘avoir jamais changé le tracé de sa piste en ville depuis 1933 a vu s’illustrer les plus grands pilotes depuis Etancelin jusqu’ à Hamilton en passant par Nuvolari, Fangio, Ascari, Behra, Trintignant, Clark, Brabham, Rindt, Stewart. Et puis des français, comme Cevert, Laffitte, Depailler, Arnoult, Alesi, Dalmas . Tous de remarquables virtuoses tant en Formule 1 qu ‘en Formule 2 ou en Formule 3000. Car le tracé palois est un redoutable juge de paix qui fait payer cash, la moindre faute. Une fantastique histoire qui mérite sans aucun doute d’être écrite encore et encore.
Et bien que ce circuit soit avant-tout un circuit de monoplaces, les GT n ‘ont jamais détesté y courir, y compris aux grandes heures du Tour de France Automobile qui à l’ égal de son homonyme cycliste ne dédaignait pas d’y faire étape régulièrement.
C‘est donc un plateau GT Endurance Sixties qui sera proposé en plus des nombreux plateaux dédiés aux monoplaces d’avant et d’après-guerre. Et bien entendu les 356 y avaient toute leur place. Elles ne seront pas moins de 6 à tenter d’opposer leur agilité à la puissance brute des Cobras des Jaguar E et des 250 GT. Et parmi elles, nos deux favorites qui feront voler haut les couleurs du 356 CPF, la Pré-A de notre cher Professeur, Jean-François Pénillard et la SC d’ Alexandre Ferrier.
Nous les suivrons de près pour vous.
En attendant, ces quelques images de la piste paloise qui se prépare sous un soleil radieux. Le Maréchal Foch qui veille avec assurance sur un des virages les plus techniques du parcours (2ème ligne à gauche), ne se laissera pas marcher sur les pieds !
La liste des engagés du plateau GT Endurance Sixties