Ce ne sont pas moins de 19 voitures qui se retrouvaient au départ de ce GP de Pau réservé aux Flat 4. Un plateau qui n ‘avait plus été réuni depuis longtemps et que le circuit de Pau avec ses 2700 m de virages aux noms célèbres, la Gare, le Pont Oscar, les deux Beaumont, le “Foch” et le “Poeymirau” ne pouvait présenter qu’ au mieux. Deux 550 étaient venues y défendre leur prestige, en face d’une vingtaine de 356. Dont la RS 61 de Stanley Gold qui avait fait le déplacement depuis la Californie et la 550 A “Durlite” de l‘allemand Albert Otten. On trouvait également à Pau, les habitués des 356 Pré-A Racing affutées, dont Yves Junne, Jean-François Pénillard et Juan-Pablo Orjuela (Pré-A ex John Logan), face à la A de Jean-Marc Bussolini. Une mention particulière également pour le Speedster Pré-A de Vincent Tourneur équipé en commandes manuelles “no-legs”.
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Après une séance libre de reconnaissances bien nécessaires à ceux qui posaient leurs Avon pour la première fois sur le circuit palois, venait le temps des qualifs et avec elles quelques surprises, puisque nos pré-A énervées se trouvaient coiffées par la A de Bussolini en pole et un invraisemblable Alex Ferrier, déchainé avec sa C à peine coursifiée qu’il plaçait devant l‘excellente C de Philippe Dischamps aux mains de l‘expérimenté Gilles Guinand.
Lors de la première manche, l’ apprentissage des subtilités des virages Beaumont se faisant sentir, on assistait à une rapide remontée de la Dorlite d’Otten qui prenait la tête pour ne plus la quitter
Alexandre Ferrier tente un passage de “mort de faim” par l ‘extérieur au virage de la Gare lors du premier tour, devant Bussolini, Ortega et Guinand.
Pas facile de résister à l ‘efficace Durlite !
Vincent Tourneur et son Speedster no-legs défend sa place avec une rare énergie. Chapeau bas !
A l ‘arrivée, c’est Albert Otten qui l ‘emporte, suivi de J Bussolini, Gilles Guinand et du Colombien Orjuela. Ferrier est 4ème, avec en prime un souvenir que lui laisse le rugueux colombien sur l ‘aile gauche. Un très bel exploit. Nos pré-A énervées se trouvent sans doute un tantinet défavorisées à Pau, un circuit où les sorties d’épingles nécessitent du couple et des rapports de boite assez courts.
Lors de la deuxième manche c’est un Andy Prill installé par notre ami Stanley Gold au volant de son RS 61 qui parti en 7ème ligne effectue une ahurissante remontée et coiffe la 550 Durlite à l ‘arrivée. Derrière, chez les 356, c’est toujours Bussolini qui mène la danse suivi par Orjuela et notre ami Alexandre qui vient ravir la 5ème place à Gilles Guinand. Jean-François place son Spirit of Le Mans in Bearn en 7ème position, tandis qu’ Yves Junne, décidément trop long doit se contenter de la 8ème.
Notons la belle 14ème place de la B 75CV strictement de série de Yves Sgubbi, venu en contrat d’apprentissage à Pau, dans un esprit gentleman qui lui fait honneur.
“Mais je t ‘assure Yves que 2 crans de moins sur tes barres, un anti-camber de l’ami Vic et des Avon ne défigureront pas ta belle auto”