Le TA 2008 s'est donc achevé avec un peu du soleil de Marseille qui réchauffait le Parc Borely, où les survivantes avaient rendez-vous. Une arrivée fort attendue par des équipages exténués après une journée de vendredi, courue dans des conditions dantesques. Y compris par les "régularité" qui ont disputé leur dernière spéciale (Vallorgues) de nuit et sur une route totalement ravinée par des trombes d' eau. Le tout après une traversée de la Lozère sous la neige. On ne pouvait qu' admirer l'héroïsme des occupants des Osca qui ne bénéficiant d' aucune protection, firent face néanmoins aux conditions dantesques, tandis que les sport-proto, étanchéifiaient à grand renfort d'adhésifs ou pompaient joyeusement leurs fonds de chassis.
Victoire au général et au finish de Ludovic Caron sur sa monstrueuse Cobra 427, après une finale plutôt virile avec ses concurrents britanniques au Paul Ricard...
Et les 356 alors ? Et bien leur prestation en catégorie compétition est très convaincante, avec une 2ème place au général en temps compensé, de la 356 Pré-A de Logan, une magnifique réinterprétation d'un 1500 performant et fiable.
La C de Timonier Shadegg finit en 37ème position au temps compensé, tandis que la Sc de Zelmansky Dalla-Mutta finit en 55ème position.
Yves Junne, cette fois sur une 911 2L, longtemps handicapé par des pneus mal adaptés, finit 49ème de ce classement, mais il inscrit surtout sa très belle" petite" 2L en 6ème place du classement général en catégorie GHI. Derrière 3 906, une 914/6 et..une Mustang comme égarée dans cette razzia Porsche. Bravo à lui ! Exceptionnellement on fera une petite place à sa 911 ici.
En régularité, la première place du classement revient à Linwood-Linwood, les indéboulonnables brittons sur une 2,7L RS, la troisième place à John Ruston, sur une Carrera 2 B T5, équipée d'un moteur culbuté, porté à 2L avec double allumage. On ne rigole pas.
7ème position pour le cabrio B de Eggly-Lecomte du Noüy. Sgubbi-Larribe nous ont fait une remontée depuis le diable vauvert avec un levier de changement de vitesse artisanal mais efficace et terminent 46ème avec leur B. L' an prochain, promis ils étalonneront leurs compteurs avec un double décimètre. Auzanneau-Duchemin (le plus jeune navigateur du Ralyye à 16ans )sont 62ème sur leur C et Guerin-Maitron 63ème sur une B, venue directement du Venezuela.
Bravo à tous ces valeureux pilotes revenus fourbus, mais avec plein d'histoires à raconter, d'un Tour Auto 2008, particulièrement difficile..
Enfin revenus...La journée la plus dure du Tour, c'est généralement le dimanche, quand justement il reste..à revenir à la maison. Les 356 le font généralement par leurs propres moyens. Et c'est parfois long. N'est-ce pas Yves ?