Et vint enfin le dernier jour. Celui où le maître put enfin contempler, et entendre (Sebring oblige) revivre son oeuvre. Parfaite dans tous ses détails. Jusqu’ à ses phares jaunes, ses pneus Dunlop Racing et cette infinité de détails dont le strict respect de l ‘original, représente une somme d’efforts invraisemblable. Comme la reconstitution de la grille du capot arrière par exemple. Alors comment qualifier ce superbe travail autrement que de résurrection ? Car il ne peut s’agir en aucun cas d’une réplique, même exacte. Bien sûr les restes de la 047 ne lui donnaient guère d’espoir de réapparaître dans l ‘état où elle avait quitté Zuffenhausen. Mais n ‘est-ce pas le cas aussi de bon nombre de voitures dont le destin en compétition a été parfois assez hasardeux et qui furent entièrement reconstruites plus ou moins discrètement et plus ou moins bien, Ou d’autres, simplement abandonnées dans un état qui n ‘autorisait plus aucun espoir et que l‘on vit ensuite remonter en scène, rutilantes comme au premier jour. Sans parler de toutes ces 4 cams converties hâtivement en 6 cylindres. Non c’ est bien de la 047 qu ‘il s’agit ici . Et à ce point de vue la démarche de Daniel Dechaumel est parfaitement sincère et tout à son honneur, comme en témoigne ce document qui ne prétend rien d’ autre que de rendre hommage à la ténacité, à l‘extraordinaire passion et à la compétence d’un homme qui a voulu réaliser son rêve d’enfant, quitte à y consacrer son 7ème jour pendant plus de dix ans.
Et maintenant ? Vite Daniel, il vous faut un nouveau fil rouge !
pour l avoir vu au tous debut dans le garage en pieces detachées,je dis...tres beau boulot,patron.
Rédigé par : oldschoolnico | 16 janvier 2010 à 10:54