A peine remis d’un Rallye de Monte-Carlo particulièrement éprouvant cette année, notre ami Yves Junne nous adresse son carnet de bord. Et c’est tout à son honneur, car si la 356 SC qu‘il partageait sous le numéro 333 fut bien à l ‘arrivée, ce fut hélas avec un classement à peine inférieur à son numéro. Une contre-performance à laquelle Yves ne nous a guère habitué et qui méritait donc convocation pour explications (!). Voici le résumé d’une longue galère par sa principale victime !
Infos complémentaires :
Pneus Michelin Alpin thermo gomme et Vredestein neige cloutés.
Ennuis techniques :
Dynamo incapable de supporter les phares supplémentaires , perte d'une 1/2 heure pour la changer. Difficultés en route : parcours de concentration calculé très juste en temps , pas de repos possible , beaucoup de neige en route notamment Jura et Chartreuse , problèmes pour le navigateur à trouver la bonne route ...(Ndlr: c’ était toi ??)
La cata:
Une XK 140 en travers d'une épingle , coincée par la pente dans une épingle avec le châssis touchant la route - il a fallu attendre d'être 4 équipages sur place pour arriver à la soulever et la faire repartir , 5 mn d'arrêt dans la ZR , très mauvais pour les points de pénalité...
Caractéristiques du rallye 2010 :
Moyennes dures à tenir , enneigement important , glace dans le Turini lors de la nuit éponyme , ZR de Loda très difficile en raison de la longueur , 55 km , de la largeur de la route sans doute moins de 2m , du nombre invraisemblable de virages qui pour quelques uns nécessitaient une marche arrière (le rayon de braquage n’ est pas la qualité principale de nos chères autos - on regretterait presque la Triumph Herald....) (NdlR ..et le frein à main Yves?) , et tout çà à 48,2 km/ h de moyenne , autant dire mission impossible , comme d'ailleurs de dépasser les voitures que nous rattrapions sauf quand elles profitaient d'un dégagement pour s'arrêter et nous laisser passer ( très grande courtoisie des autres conducteurs dans l'ensemble) Pas mal de tôles froissées cette année par rapport à 2009.
Au total , 5 jours , 2 nuits blanches aux 2 sens du terme, 2500 km plus les détours pour erreur de parcours , + les 1000 km du retour.
C'est fatiguant , les ZR sont sur routes ouvertes , on a au moins une fois envie de tout laisser tomber , de revendre sa 356 et de s'acheter une chaise longue , mais après quelques heures de repos , on se dit que c'est quand même vraiment bien d'être là et qu'on est des privilégiés de revivre quelque chose de beaucoup plus proche de ce qu'était le Monte Carlo des années 60 que ne l'est le rallye moderne d'aujourd'hui ( 345 voitures au départ du rallye historique contre 64 en modernes!!!!).
Yves Junne et Stanley Gold
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