Pendant la bataille des régionales, nous avons quitté le brouhaha du continent, Christine et Alain Sandrin, ma compagne Karine et votre serviteur, pour rendre visite à notre ami Cédric Chirat, dans son repaire québécois de Stoneham. Niché au bord d’un lac, à 25 kilomètres de Québec, son refuge est un véritable havre de paix. Faute de neige suffisante pour skier et perfectionner notre pratique du ski-doo, nous sommes partis sur les traces des caribous et des castors sans plus de chance. Même à six mille kilomètres de notre base, nous avons finalement été rattrapés par l’objet de notre passion commune. Outre ses Porsche françaises, Cédric possède, de l’autre côté de l’Atlantique deux exemplaires de 356 : un Coupé et un Roadster. Ce dernier est actuellement en cours de restauration à Saint-Isidore, dans la Beauce québécoise. Rendez-vous pris, pendant que les femmes plongeaient dans la Jacques-Cartier après une séance de hammam, les garçons se sont rendus au Garage 2000 dirigé par Lévy Vachon, un as du débosselage devenu un amoureux de la marque de Zuffenhausen.
Le Roadster de Cédric est prêt pour être peint (photo ci-jointe). Reste à choisir la teinte. Un sérieux dilemme taraude notre ami. A l’heure où vous lirez ces lignes, il n’avait pas encore statué entre l’ivoire et le bleu marine.
En route pour Scott où nous avons déjeuné, nous nous sommes arrêtés à la maison de Lévy, un ancien relais de poste comme on en trouvait chez nous au XIXe siècle. Moment de réjouissance et fantasme de tous les collectionneurs, dans la grange attenant à la demeure principale, au milieu d’un capharnaüm de jouets pour enfants, de vélos, de motoneiges et de Dax, croupit une 356 de 1957 (photo). Dans son jus, la 356 attend juste que Lévy veuille bien lui redorer son lustre d’antan. Une question de temps. A bientôt sur d’autres latitudes.
Sylvain Reisser
Ndlr: Merci Sylvain pour ce très sympathique compte-rendu de voyage chez notre ami Cédric. Le 356-Porsche-Club France est décidément un club mondial. Rien de moins