On connait l’ importance d’une icone comme Steve Mac Queen, dans la saga Porsche: Le film Le Mans bien sûr avec cette 2.2 S qui file dans la campagne sarthoise, puis le déchainement des 917 aux armes de Gulf dans les Hunaudières sont bien les fondements d’un mythe.
Frédéric Brun, dont nous avons pu apprécier la très joyeuse compagnie, lors de notre dernier Rallye en Corse, nous propose cet extrait de son livre et réserve aux membres du Club des conditions très privilégiées sur cet ouvrage (39€ frais de port compris ) Offre valable jusqu’ au 25 décembre, une excellente idée de cadeau à suggérer
Bon de commande à télécharger ci-dessous (mentionner Club 356)
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" Une nuit, à minuit passé, sur Sunset Strip, une Ford décapotable rattrape à toute allure la Siata grise. Le conducteur de la Ford bondit et se précipite. Il ne salut pas les occupants de la voiture de sport immobilisée, mais se contente de dire, d’un ton vif et assuré qu’il veut la conduire. Le Docteur Sand se glisse sur le siège passager. Steve McQueen s’installe au volant. L’acteur démarre, bien décidé à profiter une fois encore des capacités de l’auto. A vive allure, dans les rues désertes à cette heure avancée de la nuit, le voilà fonçant vers Coldwater Canyon, puis revenant par Mulholland Drive. Le Docteur Sand se cramponne à son siège. Il se rend compte qu’il n’a pas à faire à un amateur. Terminant sa boucle, McQueen, toujours sans dire un mot, écrase les freins et stoppe le roadster tout près de sa Ford. …/…
Dernières sensations avant de passer à plus sérieux. En effet, Steve McQueen décide alors de s’offrir une nouvelle auto. Pour la première fois de sa vie il achète une voiture neuve. Ce sera une Porsche 356 super speedster. Noire, montée sur des roues Rudge a serrage par moyeu central, comme sur une voiture de course, la décapotable a fière allure. Avec quelques autres, la Jaguar XK 120, la Chevrolet Corvette, ou l’Austin Healey, notamment, la Porsche 356 est l’archétype de la « petite » voiture de sport puissante des années cinquante. Un rêve accessible pour l’amateur averti, à la différence des Alfa Romeo, Ferrari, Maserati ou Aston Martin, aristocratiques et luxueuses. ../..
Toujours amateur de dépouillement et de simplicité, l’acteur fait retirer certaines garnitures chromées et quelques badges, à son goût inutiles, comme l’insigne du carrossier Reuter. La Porsche de Steve McQueen n’est pas seulement chic. Elle est aussi puissante. McQueen a, en effet, choisi la version 1600 Super dont le moteur développe 75 chevaux, soit une bonne quinzaine de plus que la version d’origine. A son volant, l’acteur dévore la route et se hasarde sur la piste. Évidemment, il ne compte pas en rester là.
En 1959, il vend la Porsche pour s’offrir une vraie voiture de course : une Lotus XI. Si cette fabuleuse machine de compétition, légère et puissante, imaginée par Colin Chapman, lui donnera toute satisfaction et lui permettra de passer du stade de conducteur à celui de pilote. L’’acteur regrettera son petit speedster noir. Des années plus tard, il le rachètera. Il en sera de même de la fabuleuse et très exclusive Jaguar XKSS de 1957.
Certaines Porsche restent attachées dans l’esprit du grand public au souvenir de Steve McQueen. Il s’agit de la 356 speedster, de la 911 S gris ardoise emblématique, au volant de laquelle, prêtant son visage au pilote de course Michael Delaney, il rejoint le circuit des 24 Heures au début du film Le Mans, ou, bien sûr, de celles qu’il pilota, la 908 ou la 917."