Michel Renouf nous a quittés cette semaine ; sa dernière cigarette l’aura emporté avec ses volutes de fumée. Notre « Dutronc du club » nous manque déjà.
Il est vrai qu’il souhaitait, depuis longtemps déjà, rejoindre sa tendre Christine partie trop tôt.
Pourtant c’est son humour (du genre « pince sans rire ») que nous retiendrons de lui ; avec son compère de toujours, Alain Sandrin, ils auront animé tant de soirées de notre club, jusqu’à nous tirer les larmes après les rires !
Michel nous avait déjà fait une petite frayeur le jour où Dominique Lemagne était allé tâter du rail de sécurité du circuit de Dreux avec sa 911 . Michel, à ses côtés, avait été un peu sonné et avait mis quelques minutes avant de revenir à lui, comme si de rien n’était.
Il faut dire qu’en habitué des circuits, même les plus bruyants, il lui suffisait d’un abri de fortune ou d’une botte de paille, pour s’éclipser le temps d’une sacro-sainte petite sieste réparatrice !
Ta 356 « british racing green » n’a jamais fait beaucoup de kilomètres puisqu’ Alain te l’avait trouvée dans une grange du 28 et qu’elle était remisée dans ta maison du 27…pendant 28 ans !
Michel, toi qui savais si bien apaiser nos douleurs quand nos couronnes (dentaires) nous martyrisaient, comment allons-nous faire maintenant ? Tu t’en fous … il paraît que là-haut, on n’a plus mal aux dents.
Tu nous laisses tes filles ; alors on n’a pas tout perdu.
Adieu Michel !
Yves Ciais