356 Porsche Club France

Tradition et Innovation

En 356 sur le Mont Chauve

Comme il est désormais d’usage depuis une bonne douzaine d’années, l’année s’est achevée le 31 décembre par la traditionnelle montée au Ventoux à laquelle participe régulièrement un contingent de régionaux du Club. Tradition donc, mais innovation cette année… Les 2 dernières éditions étant devenues un immense rassemblement de toutes sortes de véhicules, pas forcément anciens et parfois très très modifiés, l’idée a germé de faire cette fois la montée en fin de matinée par le versant Nord (regroupement à Malaucène) pour déjeuner dans la petite station de ski du Mont Serein.Une vingtaine d’équipages, dont 6 membres du Club et 3 anciens, s’est donc rassemblée sur un parking givré et frisquet de Malaucène, pour accueillir un hôte de prestige en la personne de Gérard Larrousse venu étrenner sa 911 R sur la route du Géant de Provence en compagnie de son épouse… Tout le monde s’est ensuite élancé à son rythme sur la route superbe menant au Chalet Interclubs du Mont Serein et sa terrasse ensoleillée où les premiers bouchons de champagne ont allègrement sauté dans la bonne ambiance de convivialité qui caractérise ce rendez-vous unique. Pour une fois, le Ventoux ne portait pas vraiment bien son nom puisqu’il n’y avait pas le moindre souffle d’air, juste un soleil radieux et une vue magnifique sur les Alpes enneigées !! Depuis la terrasse et l’apéritif, chacun pouvait admirer les autos rassemblées au soleil…

Du Speedster 356 de Régis Mathieu à la 911 R de Gérard Larrousse, toutes les générations de moteur arrière étaient représentées, accompagnées aussi d’une 924, d' une 968 CS et d' un Boxster, dans un camaïeu de couleurs comme seules les Porsche savent en proposer….

Belles routes au milieu des vallons blancs de givre, puis beau soleil, ciel limpide, des autos fantastiques et des amis heureux de se retrouver pour un moment de vraie convivialité autour de la passion et en toute simplicité, quelle belle façon de clôturer l’anné

                BONNE, BELLE ET HEUREUSE ANNEE 2017 A TOUS

Olivier R     

 

356 Porsche Club France

Rallye d' automne 2016 (Suite et fin)

A l’invitation de notre ami Thierry C et de son épouse Edith, nous nous rendions ensuite à Villandry pour partager quelques flacons de Vouvray qu’ils avaient soigneusement tenus au frais non loin d’une belle table disposée au soleil de leur jardin, un soleil qui confirmait être décidément notre inséparable compagnon lors de ce beau week-end. Un délicieux moment qu’il nous fallait bien conclure par notre traditionnelle photo de groupe, avant de partager un dernier déjeuner puis de rejoindre  nos domiciles respectifs aux quatre coins du pays, pas toujours si proches. Strasbourg, Chambéry, Lyon (pour notre intrépide doyenne) Avignon, Toulouse, La Rochelle et bien entendu Paris.  Mais rien n’arrête une 356

 

Rallye d' automne 2016 (3ème journée)

 

Décidément chanceux avec la méteo, nos vaillants équipages reprenaient la route de bon matin

.

Cette dernière journée était consacrée au très original Musée de Maurice Dufresne qui est le résultat du travail obstiné d’un homme qui a su réunir les plus étranges machines qui illustrèrent les débuts du machinisme au 20ème siècle et qui en constituent un très intéressant témoignage. Une passionnante immersion qui valait vraiment le détour.

Rallye d' automne 2016 (2 ème journée)

Le soleil avait décidé de se lever de bonne heure pour ce dimanche et la sempiternelle séance d’essuyage des pare=brise s’effectuait dans la bonne humeur, avant que nous nous élancions sur de jolies routes agrémentées de chasseurs à l’affût vers le Château de Brézé. Un Château doublé d’une impressionnante forteresse troglodyte qui constitue sa principale originalité

.

Nous prenions ensuite la direction de l’ Abbaye de Fontevraut, avant de mériter un sympathique déjeuner au pied du Château de Montsoreau qui surplombe la Loire, un site magnifique.

L’après-midi était consacré à une visite de Chinon, avant le retour vers Marçay pour une très distinguée soirée de gala et de remise de prix toujours très attendue, d’autant qu’elle relève d’un processus de décision gardé secret, mais au moins équivalent à celui du Goncourt.

Avec en conclusion, la nomination officielle du “prochain qui s’y colle”. Et ce sera Alain Bohn à qui il reste une année pour nous proposer lors de notre rallye d’ Automne 2017 une cavalcade alsacienne dont il gardera d’ici là précieusement le secret et qui devrait nous offrir des itinéraires moins fréquentés mais tout aussi admirables que la sempiternelle “autoroute” des touristes et des  vins..

Rallye d' automne 2016 (1ère journée)

Rendez-vous avait été donné le samedi 29 octobre en début d'après-midi à 30 équipages du club dans la capitale de la Sologne, Romorantin pour notre dernier rallye de l'année, notre traditionnel Rallye d'automne. Avec comme principal objectif, le Musée Matra , l'ultime vestige d'une courte période automobile dont la ville fut le témoin dans les années 80-90. Il ne reste plus rien aujourd'hui  de l'usine d'où sortirent 870 000 Espace Matra puis Renault avant que le fâcheux destin de l' Avantime ne scelle la fin d'une marque pourtant déjà glorieuse. C'est donc dans l'ancienne usine des cameras Beaulieu qui accueille aujourd'hui la collection Matra que tout le monde se retrouvait avec grand plaisir pour 3 belles journées à partager.

 

Après cette superbe entrée en matière à l’emblème du coq , la caravane prenait la direction de Chinon et du Château de Marçay, notre très agréable gîte pour les deux soirées du rallye. Rien de tel qu’un magnifique Château et sa belle esplanade pour mettre en valeur de jolies autos.

Souvenirs d' Aarhus

Cette année, c'était au tour de nos amis danois d'organiser le 41 ème meeting international Porsche 356. Déjà pas vraiment une sinécure que de se rendre à Copenhague depuis la France. Mais nos sympathiques amis danois avaient décidé de mettre à l'épreuve les plus endurants, les plus stoïques et les plus confiants d'entre les croyants en leur proposant Aarhus comme objectif final. Et Aarhus, ça se trouve tout au nord du nord du Jutland, la plus grande presqu'ile du pays. Bref à 1250 km de Paris, mais si comme les Plantavin, vous décidiez de partir de Marseille pour épicer un peu le voyage, vous vous retrouviez au retour de votre expédition avec 4896 km de plus au compteur de votre infatigable 356. Infatigable certes, mais à condition de lui servir une honnête ration de SP 98. Pas moins de 508 litres nous indique Jean-Hugues. Nettement plus qu'un Airbus au km/passager mais avec davantage de place pour les jambes également, reconnaissons le. Et ce sont des détails qui comptent quand le parcours aller-retour, embouteillages en Allemagne compris, doit avoisiner les 80-90 heures.

Bref, il en a fallu de la bravoure à ceux qui en furent. Ils méritent la citation de. Napoléon à ses grognards au soir d'Austerlitz: " Soldats, quand vous direz que vous étiez à Aarhus, on vous répondra, voici un brave ! "

 

Adieu Michel

 

 

Michel Renouf nous a quittés cette semaine ; sa dernière cigarette l’aura emporté avec ses volutes de fumée. Notre « Dutronc du club » nous manque déjà.

Il est vrai qu’il souhaitait, depuis longtemps déjà, rejoindre sa tendre Christine partie trop tôt.

Pourtant c’est son humour (du genre « pince sans rire ») que nous retiendrons de lui ; avec son compère de toujours, Alain Sandrin, ils auront animé tant de soirées de notre club, jusqu’à nous tirer les larmes après les rires !

Michel nous avait déjà fait une petite frayeur le jour où Dominique Lemagne était allé tâter du rail de sécurité du circuit de Dreux avec sa 911 . Michel, à ses côtés, avait été un peu sonné et avait mis quelques minutes avant de revenir à lui, comme si de rien n’était.

Il faut dire qu’en habitué des circuits, même les plus bruyants, il lui suffisait d’un abri de fortune ou d’une botte de paille, pour s’éclipser le temps d’une sacro-sainte petite sieste réparatrice !

Ta 356 « british racing green » n’a jamais fait beaucoup de kilomètres puisqu’ Alain te l’avait trouvée dans une grange du 28 et qu’elle était remisée dans ta maison du 27…pendant 28 ans  !

Michel, toi qui savais si bien apaiser nos douleurs quand nos couronnes (dentaires) nous martyrisaient, comment allons-nous faire maintenant ? Tu t’en fous … il paraît que là-haut, on n’a plus mal aux dents.

Tu nous laisses tes filles ; alors on n’a pas tout perdu.

Adieu Michel !

Yves Ciais