Lors d' un "dîner du lundi" au Vauban, nous avons accueilli avec plaisir deux nouveaux membres venus tout exprès de Champagne, avec quelques photos sous le bras et tout plein de questions relatives aux Pré-A. Et ils nous ont raconté leur histoire étonnante. Ils nous ont promis aussi de nous raconter la suite. Mais la suite seulement, car une aussi belle histoire ça n 'a pas de fin.
Au printemps 1974, 2 copains rémois étudiants en médecine, Max Bruchet et Philippe Boyer, achètent pour l'équivalent d'un peu plus de 3 mois de leur salaire d'externe, c'est-à-dire une somme dérisoire aujourd'hui, un coupé Pré A de 1954 mis en vente par la veuve d'un garagiste qui avait commencé à le restaurer, mais venait de se tuer accidentellement.
L'été 1974 est passé au démontage de l'auto et à la réparation du moteur.
Puis l'automne arrive, et la reprise des cours à la Fac tombe à pic car les deux compères n'ont plus un sou. Ils pensent s'atteler à nouveau à la restauration de la voiture l'été suivant, mais d'autres priorités se font jour: les études, puis l'installation, puis la vie privée accaparent leur temps et/ou leur argent.
La Porsche attend, sagement remisée au sec dans la propriété de l'un d'entre eux. Les années passent... En 2008, ils décident de réveiller la belle et reprennent sa restauration en espérant l'achever en 2009-2010, soit 35 ans après l'avoir commencée... Ils adhèrent début 2009 au 356 Porsche Club de France dans l'espoir justifié et non déçu d'y trouver amitié, soutien et conseils.
Et pour ceux qui en douteraient encore, le Club 356, il est juste là pour redonner des forces à l 'envie, pousser avec ceux qui peinent et aider à faire avancer les choses. Mais promis, cette Pré-A saura avancer toute seule bientôt. Alors, si vous vous trouvez un peu seul avec votre 356 ou bien qu' un jour ou l 'autre vous penser craquer, rejoignez-nous !
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