Nous avons la chance désormais de ne pas avoir un mais deux correspondants particuliers, pour couvrir une actualité toujours intense lorsqu’ il s’agit de 356 aux USA, ce qui nous permet de nourrir abondamment ces colonnes*. Il est vrai que le pays est grand et que lorsque le 356 Registry y tient sa convention annuelle, il le fait des deux côtés du pays. Il y a donc un West Coast Holiday et un East Coast Holiday qui se tenait cette année à Cleveland Ohio. Et notre ami Cédric Chirat qui réside au Quebec, n’a bien sûr pas résisté à s’y rendre pour nous. D’ autant que c’était tout près. A peine 3200 km aller et retour. Voici ce qu‘il nous raconte.
* Que Cédric Chirat et Pascal Giai en soient ici chaudement remerciés.
Je reviens donc du meeting américain de la Côte Est, l'East Coast Holiday, qui s'est tenu à Cleveland (Ohio) et dans sa région, le Lac Erié, du 22 au 26 septembre. J'étais allé au meeting de 2008 à Lancaster, en Pennsylvanie, qui était moins réussi que celui-ci, nettement plus dense et intéressant, certainement en raison de la présence et de l'implantation ancienne de Chuck Stoddard dans cette région, qui a entraîné l'installation périphérique de plusieurs ateliers de restauration et de re-fabrication spécialisés dans les 356 et les 911 classiques.
Je devais prendre le Roadster pour rejoindre Cleveland, comme je l'avais indiqué, mais la météo incertaine, et surtout la longueur du trajet (3.200 km aller-retour), m'ont incité à choisir le Coupé A, qui est étanche, relativement silencieux et qui tourne 1000 tours/mn moins vite que le Roadster à même vitesse (3.200 au lieu de 4.200 t/mn à 120 km/h). En outre la consommation moyenne s'élève à moins de 7 litres aux vitesses légales pour le Coupé 1600 Super avec les Zenith double-corps, contre plus de 10 litres pour le Roadster S90 avec les Solex 40.
L'autonomie avant de passer sur la réserve est de 650 km pour le Coupé contre 450 km sur le Roadster. A noter qu'il n'a jamais été nécessaire de refaire le niveau d'huile. Mais j’ étais accompagné en cas de coup dur, par mon ami Gino, qui a un garage à Québec, spécialiste Porsche et BMW.
Je joins un Picasa commenté sur la 1ère partie du meeting, jusqu'à la veille du Concours d'Elégance du samedi. La suite à suivre…
Le lien vers l ‘album commenté par Cédric de ce grand voyage
c'est quoi maintenant cette histoire de pneus neufs mais secs et de plus de 10 ans ?!? les miens sont de 1989, de marque hongroise ("hungarosomething" ?), et ont sans doute guère plus de 10 000 kms. c'est quoi c'délire ? dois-je me précipiter pour les changer ? opinions will be greatly appreciated.
with thanks,
Jacques Barbe
Rédigé par : Jacques | 04 octobre 2010 à 19:29
Il n'y a pas de "durée de vie" normalisée pour un pneu. La durée de vie d'un pneu dépend davantage de ses conditions d'utilisation (sous-gonflage, freinages ,accélérations, chocs) que de son âge même si la plupart des fabricants recommandent de ne pas dépasser 10 ans.Nos petites autos restent rapides et si nous aimons les solliciter un peu ce serait bête comme le dit Cédric d 'endommager gravement nos voitures, sans même parler de notre profil, pour quelques centaines d' euros sinon de zlotys..
Un petit test à conseiller. Essayer avec l 'ongle de comparer la dureté du vieux pneu avec celle d'un pneu récent et décider ensuite.
Rédigé par : CDP | 04 octobre 2010 à 21:16
Merci Webmaster pour ce conseil dont il sera tenu compte grandement. J'ai remarqué cet été que même sur route sèche et très grosse chaleur, la voiture avait tendance dans les épingles à glisser de l'avant l'espace d'une seconde, comme si le train avant était passé sur une petite plaque de verglas. Vérification faite il ne s'agit ni de la direction, ni de la pression de gonflage. Peut-être d'une surcharge arrière - ce qui me rappelle le flottement avant de la 911 à grande vitesse. Mais, ce qui défierait le bon sens, pourrait-il s'agir de pneus "trop secs" comme mentionné par Cédric que je félicite par ailleurs pour ses magnifiques photos de notre bolide préféré ?
with many thanks,
Jacques
Rédigé par : jacques barbe | 05 octobre 2010 à 13:48
C 'est le côté Hongrois (que ce qu'on voit) de vos vieux pneus, dont je m 'effraie qu 'ils aient pu convenir également à une improbable Gaz ou Moskvitch, qui me parait devoir être corrigé assez vite, maintenant que vous me dites ça, cher Jacques.
Rédigé par : CDP | 05 octobre 2010 à 15:00
Excellent, mon cher Webmaster, excellent ! Bon sang, mais c'est bien sûr ! Je m'empresse illico de mettre du bon vieux franchouillard sur les gambettes de ma chérie. Mais que voulez-vous, en 1989, tout avait pété les plombs, et il n'y avait pas de petites économies (je les avais payés 300 x francs pièce,.........).
Thanks indeed for the lead. And to Cédric who perhaps saved my life ? Shall I use my Magyards to ignite my outdoor fires this autumn à la campagne, or shall I save them for a museum of Glasnost-era soviet pneumatics ?............
Jacques
Rédigé par : jacques barbe | 06 octobre 2010 à 14:04