A chacun sa route des vacances en 356. Enfin pour ceux qui osent..Dommage qu ‘ils ne soient plus si nombreux. Car ces autos ne sont pas en sucre que diable ! Elles sont juste faites pour rouler, rouler, rouler toujours. Décidé pour ce qui me concerne, à me rendre cette année au Goodwood Revival avec ma fidèle Carrera qui avait passé l’ été dans le Sud-Ouest, l’ occasion était bonne de la remonter vers le Nord en passant par les Alpes, histoire de la changer un peu de ses Pyrénées. Occasion pas tout à fait fortuite, puisque le Trophée des Grands Chefs était au programme de cette variation pour cols et virages. Avec en préambule un parcours musclé au départ de Pau, et 800 km devant le capot en passant par Albi, Millau et Le Puy en Velay, pour arriver à Lyon et faire connaissance avec l ‘équipe d’ Alain Bodard, le Président d’ Historic Car Organisation, promoteur de cette 5ème édition du trophée des Grands Chefs.
Le Trophée des Grands Chefs est un rallye “Porsche only” pas vraiment comme les autres, puisqu’ il conjugue la passion secrète de quelques unes de nos plus belles toques envers les Classic de notre marque favorite, avec un rallye où convivialité tourisme et gastronomie sont proposés aux participants au menu de quatre journées exceptionnelles. Ce sont donc environ 35 équipages qui se retrouvaient à Charbonnières au Pavillon de la Rotonde ** de l’excellent Philippe Gauvreau ( Ah! le cochonnet du Larzac dans tous ses états..) pour y prendre le départ. L ‘occasion de retrouvailles amicales avec Michel Rostang, Jacques Lameloise, Michel Troisgros et Jean-Paul Lacombe, venu en voisin. Un plateau de Porsche Classic presqu’ exclusivement et parmi elles une belle représentation de 356, dont un Speedster 55, deux C et SC , un roadster hautement étoilé, le cabriolet C du Président et ma Carrera 2. En compagnie d’une très originale 912 Targa Soft Windows et de superbes specimen de 911, dans toutes leurs variations jusqu‘à la 2,7 RS. Avec aussi des têtes et des capots connus au club , dont Alexandre Ferrier et sa C venue se refaire une santé après sa participation au GP de Pau, ainsi que Philippe Schneberger qui y étrennait sa superbe T Glasurblau.
La première étape nous conduisait à Menthon, après un passage toujours spectaculaire par le Col du Chat et son magnifique panorama sur le Lac du Bourget. Etape pour deux soirées au Palace de Menthon directement sur les rives du Lac d’ Annecy.
La seconde étape aurait dû nous conduire vers le Semnoz, si une étourderie ne nous avait pas fait prendre le road-book à la page de sa 3 ème journée…Ce qui nous valut de faire le parcours parfaitement seuls et de provoquer une belle panique à la ferme du Col des Annes (avec 2 “n”…), dans le massif des Aravis où nous n ‘étions attendus que le lendemain, tandis que l ‘organisation, elle nous attendait inquiète au départ de la spéciale de régularité du jour. Une belle prestation qui fit honneur à notre club et nous valut à l ‘arrivée le prix mérité du Col des ânes, avec un seul “n” cette fois. Le tout dans la bonne humeur, avec un équipage resté parfaitement soudé, dans ce grand moment de solitude où la solidité des couples est à l ‘épreuve ! Car l ‘essentiel, c’était bien évidemment d’avoir profité du superbe tracé concocté par HCO, ce qui nous incita d’ailleurs, afin de ne rien manquer, à faire la deuxième journée en lieu et place de la troisième, le lendemain. Bref, un peu de désordre, mais beaucoup de plaisir quand-même, étant bien entendu que l ‘étape gastronomique chez Sophie Bise à Talloires de même que notre séjour final aux Fermes de Marie à Megève, ne pouvaient être manqués.
Bref, une parfaite réussite, avec un temps magnifique au rendez-vous, qui fait de ce Trophée des Grands Chefs, un moment de grande qualité, que tout Porschiste “Classic”, amateur de gastronomie et de bonne ambiance ne saurait manquer.
Bravo et merci à toute l ‘équipe d’ Alain Bodard pour ces journées épicuriennes et sportives qui ont leurs discrets fidèles et on les comprend.
Retour sans problème à Paris, avec une Carrera toujours vaillante. Le temps de souffler 24 heures et de lui refaire une beauté, avant de repartir direct vers Goodwood.
…à suivre
S'agit-il d'Alain Bodard, préparateur anciennement chez Ferrari ?
Rédigé par : Supplisson | 17 août 2014 à 12:13
Non
Rédigé par : Le webmaster du Club 356 | 28 août 2014 à 11:13