Notre imposante caravane toujours divisée en rouges et en bleus, se dirigeait dans l’après-midi, vers les Vosges du Sud, avec une étape obligatoire à ne manquer sous aucun prétexte, le village d’ Osenbach, celui-là même d’où nous vient notre ami Valentin Kayser qui pour le compte de Porsche Distribution oeuvrait dans les parkings et sur la route au secours de telle ou telle participante exceptionnellement incommodée. Même si la qualité des 356 a su résister au temps, il y avait incontestablement du fait du nombre, un alea statistique à prendre en considération. Mais il fut, il faut le reconnaitre bien faible, la qualité des restaurations ayant largement contribué à l’amélioration de la race. Un panneau nous attendait à l’entrée du village pour nous rappeler que Osenbach se situe précisément à 356 m de hauteur. On comprend mieux dès-lors que Valentin n’avait aucune chance d”échapper à son destin.
D’ Osenbach, le road-book nous amenait vers le magnifique village de Kaysersberg en passant par les lacets de la célèbre course de cote de Turkheim-Trois Epis, un haut lieu qui rassemble chaque année encore les fans de sport automobile alsacien. Et là, miracle la rue principale du si typique village qu’est Kaysersberg, pourtant interdite à la circulation nous avait été ouverte, pour le plus grand ravissement des nombreux touristes présents.
L’occasion de s’y voir remettre par Catherine et Christine une jolie pièce de ferronnerie représentant une 356 réalisée tout exprès par un artisan local.
Et après une petite visite du village il fallait reprendre la route du vin vers Strasbourg au travers des petits villages qui en font tout le charme, même si certains d’entre eux se trouvaient particulièrement encombrés en ce long week-end de mai.
La journée se concluait de la plus belle manière au Pavillon Joséphine, en plein coeur du Parc de l’ Orangerie, où des cigognes volent en liberté, face au Parlement européen.
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