356 Porsche Club France

Rallye d'automne 2013 suite

Première journée du Rallye d'automne 2013

De Sainte-Mere Eglise à. Barneville, le rallye d'automne égrenne ses 356 (et suelques-unes de leurs descendantes) sur les routes parfois humides du Cotentin. Les essuie-glaces sont en effet de la fête et couinent agreablement . Mais rien qui ne puisse affecter durablement lr flegme d'un porschiste.

Plus d'un tour dans la Manche

En direct de Barneville-Carteret. Ce ne sont pas moins de 25 équipages qui partiront dès demain matin à la découverte des sites pittoresques du Cotentin pour le traditionnel Rallye d'automne du club 356.
Affaire à suivre des 9 h demain à Sainte Mere l'Eglise

The long trail: le diaporama

Comme promis, voici le diaporama commenté par Cédric Chirat sur son long voyage et sur le West Coast Holiday, la réunion annuelle de nos amis du 356 Registry.

Cliquer sur la photo ci-dessous

 

Bel exploit quand-même et mille merci à Cédric pour ce beau reportage

Le retour de Santa Fé

Après les réjouissances et autres agapes de Santa Fé, dont notre fidèle Cédric Chirat nous a promis un Picasa commenté, il fallait bien prendre la route du retour. En voici la compte-rendu fourbu..

 

Je suis arrivé jeudi soir au terme de mon voyage, en prenant une voie plus directe pour rentrer de Santa Fe à Québec. Parti dimanche matin après le swap-meet, j'ai donc choisi une diagonale par des nationales (highways) pour rejoindre Kansas City, avec un peu de Colorado et beaucoup de Kansas.

C'était assez pénible sous la pluie battante qui nous a accompagnée pendant 2 jours. Je ne voyais pas grand-chose et je m'efforçais de suivre ceux qui roulaient bien devant moi. C'est ainsi que j'ai poursuivi sans le savoir la voiture du shérif du comté pendant plus de 100 km ...

Ayant rejoint l'autoroute 70 Est pour traverser le Missouri, l'Illinois et l'Indiana, j'ai bifurqué à Indianapolis sur la 69 Nord pour remonter sur le Michigan et passer la frontière canadienne à Port Huron.

Ces Etats de Midwest sont sans grand intérêt, il pouvait bien pleuvoir, ce sont de grandes plaines à perte de vue, mais la campagne de l'Indiana et du Michigan, plus vallonnée, a nettement plus de caractère, d'autant que le soleil était revenu. Nous nous sommes arrêtés à Guelf, près de Toronto, pour visiter Restoration Design, qui fabrique des éléments de carrosserie pour restaurer les 356 et les 911 classiques.

Nous sommes arrivés à Québec avec 8.791 km de plus au compteur, dans une voiture au mieux de sa forme, qui n'a pas connu un seul raté ni une seule panne mécanique, qui carburait aussi bien aux sommets des Rocheuses qu'au niveau de la mer, à 40 degrés comme à 0 degré, à la pluie ou au soleil, avec de l'essence à l'éthanol, sans ajouter aucun produit d'aucune sorte, sans jamais avoir soulevé le capot arrière, que pour vérifier le niveau d'huile et la courroie.

Nous sortions de la voiture le soir après parfois près de 1000 km ni fatigués ni fourbus, aucun de nous deux n'a souffert ni du dos, ni du reste, ni du froid, ni du chaud.

Alors, où est l'exploit ? Il n'y en a pas, nous nous sommes bien amusés, nous sommes prêts à recommencer.

"Ah si !" m'a dit Valentin, "à ton âge, c'est quand même pas mal .." No comment.

The long trail

Comme vous e savez, les 356 sont éternelles et ne demandent qu’à rouler si elles sont bien entretenues. Il y a ceux qui pensent que leurs remorques sont plus solides. Et ceux qui pensent que les 356 s’ennuient sur des plateaux. Cédric C fait partie de la deuxième catégorie. Et comme il a la chance de pouvoir placer devant le nez de son Coupé Meissen Blau de 58 les Highways interminables de l’ Amérique du Nord, il ne manque jamais les bonnes occasions. Il était avec nous pour le Meeting Européen à Strasbourg et le voici parti pour le Meeting américain du 356 Registry à…Santa Fé depuis le Canada. Et voici ce qu’il nous écrit

 

 

“We did it ! Partis, mon ami Pierre et moi jeudi 3 de Stoneham (Québec) avec mon coupé Meissenblau 58, nous sommes arrivés ce matin mercredi 9 octobre à Santa Fe, pour le meeting américain, le "West Coast Holiday".

4.800 km de route sans aucun ennui, que de remettre de l'essence de temps en temps.

Nous sommes passés par les états de New-York, Pennsylvanie, West Virginia, puis avons fait le ”Blue Ridge Parkway”, 750 km de route de montagne en Virginie et Caroline du Nord, le Tennessee avec arrêt obligatoire à Nashville, et la mythique Route 66 en Arkansas, Oklahoma, Texas, pour rejoindre enfin le Nouveau-Mexique.

Le meeting commence demain jusqu'à dimanche, je ferai le petit compte-rendu habituel si je peux avant la route du retour.

So far, So good ...”

Keep the Faith , Cédric !

 

Cédric, si tu cherches quelqu’un pour faire le retour ?

La 356 Zagato de Claude Storez

La carrosserie Zagato à laquelle on doit de magnifiques carrosseries  réalisées le plus souvent sur des châssis anglais (Aston-Martin) ou italiens (Alfa-Romeo, Lancia, Abarth) parmi bien d’autres, a néanmoins à son actif deux réalisations sur base 356. La première est la plus connue, puisqu’il s’agit de l’icone absolue des 356, la 356 Carrera Abarth dont Carlo Abarth avait confié la robe au célèbre atelier avec lequel il entretenait des relations suivies pour ses propres modèles. Leur toit caractéristique à double bulle trahissait la patte magistrale des maitres carrossiers de Milan.

Mais il en est une autre bien moins connue puisqu’il s’agit d’un modèle unique hélas détruit dans l’accident qui coûta la vie à Claude Storez, lors des Routes du Nord 58, sur le circuit de Reims.

Claude Storez avait débuté sa carrière de pilote sur une Simca Sport puis sur une 356 en 1952, tout en assurant quelques prestations remarquées sur des René Bonnet (victoire de classe aux 24H de Spa 1953). Champion de France des Rallyes sur 356 Carrera en 56 et 57, il finissait 6ème du Tour de France 57 avec son Speedster Carrera  derrière rien de moins que 4 250 GT et la 300 SL de Stirling Moss. Désireux de gagner du poids et de l’aérodynamisme, Sorez achetait un Speedster Carrera en 58 qu’il faisait livrer chez Zagato, afin de le modifier sérieusement. Zagato ne fit pas les choses à moitié et lui livrait en retour, après un passage à Stuttgart pour contrôle et remontage de la mécanique, une carrosserie Grand Sport très découpée et équipée de deux ailerons sur les ailes arrière. Un ensemble efficace sur les circuits rapides car avec son petit 1500 quatre arbres, il finissait second derrière Gendebien lors du Tour de France 58, sur le très rapide circuit de Reims. Quelques mois plus tard hélas, lors des Routes du Nord 59, il était accidenté sur le même circuit avec cette auto après avoir percuté une borne kilométrique alors qu’il chassait derrière la 250 GT de Noblet en compagnie de la 356 de Gonzague Olivier. Ejecté de la voiture, il décédait peu après, sans que l’on sache exactement les raisons de cette accident. La presse de l’époque relatait que Storez avait fait une touchette la nuit précédente à l’avant droit, ce qui aurait pu provoquer une casse mécanique ou un blocage de roue fatal.

 

La voiture détruite n’a jamais été retrouvée. Une raison suffisante pour le département Heritage de Zagato de la reconstruire. Zagato s’est en effet donné la possibilité de rééditer celles de ses réalisations, dont l’intérêt historique et l’exclusivité, de même que la documentation technique encore disponible les y autorisent. A une condition, que le modèle original ait disparu. Une démarche intéressante à l’heure où les répliques des modèles les plus rares et les plus chers pullulent, puisqu’il s’agit là d’ une véritable réédition de modèle unique exécutée par son créateur original. Une Sanction 2, comme le disent les britanniques.

Seule petite infidélité, la reproduction est équipée d’un moteur culbuté en lieu et place d’un 1500 4 arbres. Pas facile d’en trouver un, c’est vrai.

Fait remarquable, cette réédition a été autorisée par Porsche et en porte donc la marque. Elle est la propriété de Herb Wetanson, un restaurateur New-Yorkais, pilote et collectionneur.

Les 356 de mon père

Une rencontre fortuite autour du nombre 356 balancé à la cantonade et SB dresse l’oreille et nous raconte l’histoire des autos de son père, puis nous envoie ces photos toujours émouvantes, avec ces commentaires.

“Première Porsche achetée par mon père en 1955/57 (je ne suis pas sur de la date) que le premier propriétaire utilisait en course, ce qu’il s’était bien gardé d’avouer mais comme l’ apprit plus tard mon père auprès de Sonauto lors de la remise en état du moteur, suite à la casse du vilebrequin à rouleau de la 1500S. Une maladie assez répandue…”

NDLR: Un détail intéressant, l’écran de peinture dans la partie inférieure des optiques. Qui saura nous dire qu'elle était l’utilité réelle ou supposée de cette modification ?

“Une photo de la 1600 acheté neuve quelque temps après. Couleur bleue intérieur rouge qui faisait un “certain  effet” d’après ma mère. Je n ai pas de photo immédiatement disponible de la 1600SC sa dernière Porsche qu' il a gardée jusqu' en 1974.”

Et si ces autos étaient restées en France ? Le papa lui, a toujours bon pied bon oeil !

Drive your 356 Day: les photos

 

 

Cavalino Rampante (356 flamboyante) – Alain Buchert

 

Les Grand(e)s Chef(fes)s au départ de leur Rallye – Jean-François Pénillard

 

Sortie de grange – Pierre Gosselin

 

Les fêlés d’ Eiffel – Alexis Martot et ses amis

Canada Drei – Cédric Chirat

(km 356 de l'Autoroute 20, également appelée "La Transcanadienne").

La vie de château (d’ Anet) : Yves Lethuiller – Jean-Claude Peltier

Le 22 septembre au soir: Le Trophée des Grands Chefs

Drive Your 356 Day

Nos amis du 356 Registry ont pris l’initiative d’organiser “Une Journée 356”, chaque année pour célébrer la date anniversaire de la naissance de Ferry Porsche, le 19 septembre 1909. Ce sera cette année le dimanche 22 septembre qui de plus s’annonce ensoleillé à peu près partout en France..

Pourquoi ne pas faire comme eux et sortir votre 356, seul ou en groupe ?

Et si vous trouvez un bel endroit autour de chez vous pour y faire une belle photo, nous la publierons avec plaisir. Il suffit de l’adresser à [email protected]

Alors…Don’t forget, drive your 356 Sunday !