Une belle réussite, malgré un temps maussade. Bravo aux 356 et à la 912 qui auront osé affronter leur descendance sur un terrain de jeu que finalement elles connaissent depuis plus longtemps qu ‘elle ! Quelques photos souvenirs (courtesy of Vincent Flandin)
D’ autres photos que nous propose Pascal Bléjean (merci !)
Revenu hier de Goodwood, avec ma fidèle Carrera 2 qui achevait ainsi, sans aucun problème, un périple de 3000 km en une dizaine de jours (fragiles les 4 arbres ?) , je suis encore à moitié assommé par cet incroyable “fast rewind” qui nous a été offert par Lord Marsh et ses compatriotes à Goodwood, et qui pour moi était une première. Car le Revival c'est d' abord une ambiance dont le prétexte est un évènement automobile de tout premier plan. Ambiance du circuit d'abord, surgi tout droit et intact de 1966, son année de fermeture et qui me rappelle furieusement les anciens Magny ou Nogaro. Avec ses tribunes en bois, sa piste étroite et ses "fascines" qui ne sauraient constituer une véritable protection, si le pire devait arriver. Mais rappelez-vous, Racing can be dangerous et tout le monde le sait et l 'accepte. Car à la vitesse où les pratiquants pratiquent, le pire n' est jamais si loin. Aussi bien les plateaux tourisme que les plateaux monoplace ou GT, nous ont offert des spectacles ahurissants tant en qualifacation qu 'en course. Voir ces machines rarissimes et “taguées” à plusieurs millions de $, sortir en dérive de Woodcote ou de la chicane vous fait courir dans l 'échine un frisson qui n'est pas non plus à 2 €. Mais le plus étonnant, c'est sans doute la joie visible avec laquelle les spectateurs et spectatrices se mettent en situation. Peuple belliqueux s' il en est, nos amis britanniques rivalisent d'uniformes, avec bien entendu une forte proportion de Wing Commanders de Flying Leaders et de Group Captain, plus nombreux que durant the Battle of England. Mais outre le spectacle permanent offert par une foule compacte, mais toujours admirablement policée, c' est l 'abondance des détails scéniques qui séduit. Comme le "Mess", où nous étions accueillis, un campement militaire où rien ne manquait. Ou le Goodwood côté Airbase, avec ses alignements de Spitfire en ordre de marche, son B17 et plein d'autres avions parfaitement entretenus, survolés par un Lancaster et 3 Spitfires en formation. Sans même parler du paddock, du village de marchands et de la foultitude de détails qui accrochent l'oeil. Et puis bien entendu, les parkings qui à eux seuls justifieraient une visite et que nous n 'avons même pas pu véritablement explorer dans un rayon supérieur à 800 m autour de notre voiture.
Côté Porsche et même si le Revival est d’abord une fête à la gloire des productions automobiles du Royaume Uni, quelques 356 et Classic repérées quand-même sur le Parking, dont quelques belles autos françaises. Un atelier Porsche Classic aussi dans le village, avec un 550 en cours de maintenance et une 911 en cours de restauration.
Et pour vous faire une idée de l ‘ambiance, ce petit montage que j’ ai préparé à votre attention, pour vous donner l ‘envie de venir une jour dans cet endroit magique qui ressemble à une boite à jouets à l'échelle 1.
Gastronomie, tourisme et culture entre amis, étaient au programme d’une belle sortie Classic dans les Alpilles qui avait été préparée par Bruno Rédarès. Un temps plutôt pluvieux le matin ne parvint pas à gâcher la bonne humeur des participants. Après un déjeuner pris au Café des Baux, c'est Monsieur Cyrille Dumas, Conservateur des Baux de Provence qui assurait lui-même la visite du Musée Brayer, de l 'exposition Arman puis du village des Baux. Un grand merci à tous pour ce moment fort enrichissant.
Et cette année encore, une très belle photo de Jean-Marie Arnaud, en vacances en Touraine.
356 et Ipomée
A chacun sa route des vacances en 356. Enfin pour ceux qui osent..Dommage qu ‘ils ne soient plus si nombreux. Car ces autos ne sont pas en sucre que diable ! Elles sont juste faites pour rouler, rouler, rouler toujours. Décidé pour ce qui me concerne, à me rendre cette année au Goodwood Revival avec ma fidèle Carrera qui avait passé l’ été dans le Sud-Ouest, l’ occasion était bonne de la remonter vers le Nord en passant par les Alpes, histoire de la changer un peu de ses Pyrénées. Occasion pas tout à fait fortuite,
puisque le Trophée des Grands Chefs était au programme de cette variation pour cols et virages. Avec en préambule un parcours musclé au départ de Pau, et 800 km devant le capot en passant par Albi, Millau et Le Puy en Velay, pour arriver à Lyon et faire connaissance avec l ‘équipe d’ Alain Bodard, le Président d’ Historic Car Organisation, promoteur de cette 5ème édition du trophée des Grands Chefs.
Le Trophée des Grands Chefs est un rallye “Porsche only” pas vraiment comme les autres, puisqu’ il conjugue la passion secrète de quelques unes de nos plus belles toques envers les Classic de notre marque favorite, avec un rallye où convivialité tourisme et gastronomie sont proposés aux participants au menu de quatre journées exceptionnelles. Ce sont donc environ 35 équipages qui se retrouvaient à Charbonnières au Pavillon de la Rotonde ** de l’excellent Philippe Gauvreau ( Ah! le cochonnet du Larzac dans tous ses états..) pour y prendre le départ. L ‘occasion de retrouvailles amicales avec Michel Rostang, Jacques Lameloise, Michel Troisgros et Jean-Paul Lacombe, venu en voisin. Un plateau de Porsche Classic presqu’ exclusivement et parmi elles une belle représentation de 356, dont un Speedster 55, deux C et SC , un roadster hautement étoilé, le cabriolet C du Président et ma Carrera 2. En compagnie d’une très originale 912 Targa Soft Windows et de superbes specimen de 911, dans toutes leurs variations jusqu‘à la 2,7 RS. Avec aussi des têtes et des capots connus au club , dont Alexandre Ferrier et sa C venue se refaire une santé après sa participation au GP de Pau, ainsi que Philippe Schneberger qui y étrennait sa superbe T Glasurblau.
La première étape nous conduisait à Menthon, après un passage toujours spectaculaire par le Col du Chat et son magnifique panorama sur le Lac du Bourget. Etape pour deux soirées au Palace de Menthon directement sur les rives du Lac d’ Annecy.
La seconde étape aurait dû nous conduire vers le Semnoz, si une étourderie ne nous avait pas fait prendre le road-book à la page de sa 3 ème journée…Ce qui nous valut de faire le parcours parfaitement seuls et de provoquer une belle panique à la ferme du Col des Annes (avec 2 “n”…), dans le massif des Aravis où nous n ‘étions attendus que le lendemain, tandis que l ‘organisation, elle nous attendait inquiète au départ de la spéciale de régularité du jour. Une belle prestation qui fit honneur à notre club et nous valut à l ‘arrivée le prix mérité du Col des ânes, avec un seul “n” cette fois. Le tout dans la bonne humeur, avec un équipage resté parfaitement soudé, dans ce grand moment de solitude où la solidité des couples est à l ‘épreuve ! Car l ‘essentiel, c’était bien évidemment d’avoir profité du superbe tracé concocté par HCO, ce qui nous incita d’ailleurs, afin de ne rien manquer, à faire la deuxième journée en lieu et place de la troisième, le lendemain. Bref, un peu de désordre, mais beaucoup de plaisir quand-même, étant bien entendu que l ‘étape gastronomique chez Sophie Bise à Talloires de même que notre séjour final aux Fermes de Marie à Megève, ne pouvaient être manqués.
Bref, une parfaite réussite, avec un temps magnifique au rendez-vous, qui fait de ce Trophée des Grands Chefs, un moment de grande qualité, que tout Porschiste “Classic”, amateur de gastronomie et de bonne ambiance ne saurait manquer.
Bravo et merci à toute l ‘équipe d’ Alain Bodard pour ces journées épicuriennes et sportives qui ont leurs discrets fidèles et on les comprend.
Retour sans problème à Paris, avec une Carrera toujours vaillante. Le temps de souffler 24 heures et de lui refaire une beauté, avant de repartir direct vers Goodwood.
…à suivre
“Cette machine est une petite merveille…”
Et chaque année notre ami Jacques Barbe prend le temps de s’en convaincre et de se le répéter sur la route des vacances lors de son traditionnel voyage qui le conduit de sa Bretagne en Provence et retour. Et comme il est un ami fidèle, il ne manque jamais de nous envoyer une carte postale afin d’illustrer notre rubrique vacances en 356…Merci cher Jacques.
Vacances sportives pour notre Président d’ honneur, puisqu' elles se soldent par 4000 km parcourus au volant de sa fidèle B, dont les roues rudge sont désormais connues outre-monts. Elle a en effet participé avec succès au dernier Gstaad Classic en s’emparant d’une 9ème place tout à fait honorable au bout de 12 spéciales de régularité. La preuve s’il en fallait une, que même avec un “petit” 60 cv, une 356 bien conduite, peut affronter sans faire rougir ses soupapes, de somptueux cols alpins et des puissances installées. Foi de LFB !
La section Sud-Est du Club 356 organise le dimanche 18 septembre une balade à la découverte des Alpilles, sur un road-book préparé par Bruno Redares.
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Programme indicatif
- Heure et lieu de rendez-vous à définir pour parcours commun jusqu' aux Baux de Provence
- 11h30 / 11h45 : Arrivée en convoi au village des Baux
- 12h00 : Cocktail d'accueil au Café des Baux (en haut du village).
- 12h30 : Repas au Café des Baux. Salle réservée pour le groupe, Maxi 36 personnes.
14h15 / 14h30 : visite guidé du Musée (à quelques mètres du Restaurant) par M. Cyril Dumas, le conservateur des Baux.
15h00 à 16 h00 : visite du village "Les Baux Insolites" toujours par le conservateur.
17h00 Café et dispersion
Prix de la participation: 65€ /personne
Promenade ouverte à toutes les 356 dans les limites de 15 voitures.
Les non membres du Club 356 sont également les bienvenus.
S’ adresser à JH Plantavin tel: 06 07 49 44 15
Alors que la première participation d’une Porsche aux 24 heures du Mans, s’était soldée par une victoire de classe de la 356 SL 1100 cc de Veuillet-Mouche, tandis que la 1500cc de Sauerwein était crashée avant le départ, il fut décidé de profiter du Salon de Paris 51, pour accroitre encore la notoriété encore naissante de la marque.
Porsche loue donc en septembre 51, l’ Autodrome des Records, Montlhéry. Ce sont les voitures du Mans qui y sont mises à contribution. La 1100cc dont le moteur est poussé par l ‘ingénieur Führmann à 55 cv atteindra 163km/h de moyenne sur 100km. La 1500cc développant 72 cv, moins rapide par suite d’un blocage de la 4ème, battra le record sur 24h, en tenant la distance sur sa 3ème, avec une moyenne de 158 km/h, obtenue à 4500 t/mn, grâce à des rapports de boite et de pont ajustés. L’ expérience fut ensuite poursuivie sur 36, 48 et 72h, avec plus de 11000 km parcourus. Ce ne sont pas moins de 11 records internationaux qui furent battus à cette occasion par la jeune entreprise.
