356 Porsche Club France

Contrôles techniques et immatriculations collection: un point de la FFVE

FLASH INFO N°23 du 1^er avril 2011

Contrôle technique : les nouvelles dispositions

Chers Amis,

Le Secrétariat d'Etat aux Transports a souhaité revenir en début d'année sur une disposition de l'Arrêté du 16 juillet 2010 qui permettait aux véhicules de plus de trente ans immatriculés en série normale, mais munis d'une attestation de datation FFVE, d'accéder directement à un contrôle technique allégé destiné aux véhicules de collection. La raison principale invoquée à l'appui de cette décision étant une incompatibilité avec les normes européennes en la matière.

Un arrêté modificatif a donc été pris le 18 février 2011 limitant désormais l'accès au contrôle technique allégé aux seuls véhicules déjà immatriculés en série collection.

Les véhicules de collection de plus de trente ans immatriculés en série normale restent donc soumis au protocole de contrôle technique classique comme par le passé.

Techniquement cela ne devrait poser aucun problème dans la mesure où les contrôles sont faits sur les données techniques et équipements d'époque de chaque véhicule. Notamment les valeurs de freinage qui sont pondérées en fonction de l'âge du véhicule. En revanche, la validité du contrôle restera limitée à 2 ans.

En cas de contre visite, et s'il le souhaite, le propriétaire pourra toujours opter pour une carte grise collection durant les 2 mois de validité du contrôle. Le protocole appliqué dès lors pour la contre visite sera celui réservé aux véhicules de collection. Le nouveau PV du contrôle technique sera alors émis avec validité de 5 mois.

Un certain nombre de blocages induits dans les protocoles de contrôles par cet arrêté modificatif ont été mis en lumière conjointement par la FFVE et les réseaux de contrôle technique, notamment pour les véhicules sans papiers ou encore en carte grise «normale» dépourvus de frappe à froid d'origine et pour certains véhicules lourds (autocars, tracteurs routiers non attelés).

Le Secrétariat d'Etat aux Transports et l'UTAC ont réagi favorablement à ces demandes et ont élaboré les instructions techniques nécessaires à l'intention des centres de contrôles (SRV FO-1 et FH-1 pour les véhicules légers, P 20 et P 05 pour les véhicules lourds).

Dans le même temps les informations qui nous sont revenues via les collectionneurs font état de passages en contrôle technique très satisfaisants depuis la mise en œuvre de ces dispositions.

Même si cela est nouveau pour eux, les contrôleurs font preuve d'une bonne faculté d'adaptation et de prise en compte des spécificités de nos anciennes. Sur le terrain, il s'avère qu'un grand nombre d'entre eux sont également collectionneurs !...

Le spectre de contrôles techniques «couperets» que certains d'entre nous redoutaient, s'éloigne donc fort heureusement.

Information sur les deux roues motorisées (2 RM)

Il faut bien comprendre que la FFVE n'a pas à se prononcer sur l’opportunité d’un éventuel contrôle technique pour les deux roues motorisées, et cela en raison de sa position entre les pouvoirs publics, les clubs et les collectionneurs, et de son statut d'Association Reconnue d'Utilité Publique.

En revanche, dans le cas où le contrôle technique serait appliqué aux 2 roues motorisées, le rôle de la FFVE serait bien évidemment d'en négocier au mieux les modalités d'application pour les 2 roues de collection.

Une position de principe contre un CT pour les 2 roues motorisés est aujourd'hui difficilement recevable par l'administration française, elle-même soumise à l'harmonisation européenne, car, à plus ou moins long terme, plus aucun véhicule ne pourra circuler dans la communauté européenne sans contrôle technique ; l'immatriculation des cyclomoteurs n'est qu’une étape d'un processus irréversible.

C'est pourquoi la pétition qui circule actuellement contre le CT cyclos est obsolète, puisque rien n'étant arrêté, on s'agite en tous sens, sans concertation, et des risques sont pris en avançant certains arguments peu crédibles, comme, par exemple, le CT au kilomètre parcouru qui est utopique car invérifiable.

La FFVE essaiera  d'obtenir de façon pragmatique un CT adapté, avec des propositions recevables qui prennent en compte les spécificités des 2 roues motorisés de collection. L’idée serait de calquer le CT 2 roues sur celui des 4 roues, allégé car basé sur les caractéristiques d’époque du véhicule, avec une périodicité demandée de 5 ans pour les CGC, et 2 ans pour les CGN.

Conduire une 125

Pour conduire une 125 depuis le 1^er janvier 2011, il faut soit le permis A ou A1, soit un relevé d'information de votre assureur prouvant au moins une journéed'assurance d'un 2 roues à votre nom dans les 5 dernières années avant le31/12/2010, soit l'attestation de formation de 7 heures en auto-école.

Si vous n'avez pas passé d'examen 2 roues (A ou A1), la conduite d'une 125 est strictement limitée au territoire français. Les permis A1 obtenus avant le 1^er janvier 1980 autorisent la conduite de 125 de plus de 15ch mise en circulation avant le 1 janvier 1985.

La ré-immatriculation obligatoire à terme

Le passage de carte grise normale (CGN) en carte grise de collection (CGC) entraîne de-facto nouvelle immatriculation depuis la mise en application du nouveau SIV au 15 octobre 2009.

Pour certains collectionneurs, c’est encore un frein en cas de vieille immatriculation « d’origine » ou en tout cas avec un n° qui leur convient pour telle ou telle raison : véritable N° d’époque, N° ayant un rapport avec leur véhicule, etc…

Pourtant, la ré-immatriculation est obligatoire à terme. L’arrêté du 9 février 2009 publié au J.O du 11 février 2009 (art. 18-III) a fixé la fin du fichier du système préexistant au SIV depuis 1950 au 31 décembre 2020.

Ce qui signifie qu’à dater du 1^er janvier 2021, tous les véhicules en circulation devront être immatriculés suivant le nouveau SIV. C’est d’ailleurs ce qui s’était déjà produit en 1928, puis en 1950.

La chasse est ouverte aux immatriculations du SIV qui peuvent être intéressantes : FE-250-GT, HO-750-CB, etc…

Bonne route au volant ou au guidon de vos engins !

Très cordialement,

Laurent Hériou

Directeur Général FFVE

www.ffve.org

356 en Kodachrome

Arnaud Digard nous envoie ces photos-couleurs qui datent sans doute des débuts du Kodachrome, la fin des années 50.

Voici quelques belles images réalisées par le père d'un ami qui était pilote de rallye dans les années 50 et 60. Ces diapos ont été prises lors du rallye de Sablé (sur Sarthe), qui, on s'en doute, prévoyait une épreuve sur le circuit du Mans comme on peut le constater. Peut-être que certains arriveront à identifier des voitures et des pilotes de l'époque. Bonnes recherches...

Amusant de voir l’ intrusion massive des 356 dans des plateaux de rallyes très hétéroclites, les numéros peints à la peinture à l ‘eau sur les carrosseries et la foule venue admirer une petite épreuve régionale sur le grand circuit du Mans.

Avignon Motor Festival

C ‘est une habitude désormais bien installée. Le 356 Porsche Club a son stand à l’ Avignon Motor Festival. Il était placé cette année sous le signe du sport, avec une superbe représentation de la marque au travers de ses plus belles icônes.

Le diaporama de Jean-Hugues Plantavin sur ce lien

Première sortie d' une nouvelle née

Notre ami Alain nous l ‘avait promis, la photo de la première sortie de sa 356 serait pour nous. Les 30 premiers kilomètres effectués sous un soleil également printanier en Alsace se sont parfaitement bien passés, pour la plus grande satisfaction d’ Alain et de sa petite famille. Quelle fierté !

La 184 ème leçon et les suivantes, seront, nous l ‘espérons, consacrées à “l’ art du voyage en Porsche 356”.

 

Un bouton d’or qui annonce le printemps

Cet après-midi à Paris, comme une envie de toit ouvrant

Merci FYB

Very Old number one ?

Et si c’était elle ? Le fabricant allemand de motocyclettes Zündapp fut en effet un des premiers clients du bureau d’ études fondé par le Pr Ferdinand Porsche à Stuttgart en 1931. Avec l ‘objectif de créer déjà “une voiture du peuple”. La première fois que le nom “Volkswagen” fut utilisé. Le projet déboucha sur le Typ 12, une auto construite autour d’un châssis poutre et équipée d’un moteur arrière, 3cyl en étoile d’origine Zündapp, refroidi par…eau. C ‘était probablement là, l ‘erreur, le Professeur n ‘ayantt pas réussi à imposer son 4 cyl à plat.  ! La voiture fut abandonnée suite à des difficultés de mise au point, 3 prototypes ayant été construits. Ils furent tous détruits pendant la guerre.

Ci-dessous, le dessin original et le modèle reconstitué présenté au Musée de la Culture Industrielle de Nüremberg.* Tout y est déjà !

 

 

* Tiens c’est bizarre, on n’en a pas en France…

Rennsport IV et Porsche Race Car Classic

Ce sont deux grands évènements tout entiers dévolus aux Porsche Classic de course qui se tiendront en Californie lors du week-end des 14 et 16 Octobre.

La Rennsport Reunion, dans sa 4ème édition d’abord, qui se courra à Laguna Seca et qui verra, à l ‘accoutumée, les plus beaux modèles de course de la maison s’affronter sur le mythique et tourmenté circuit. Depuis les RSK jusqu’ au RS Spyder en passant par les 917/956 et autres 962. On espère y voir la participation de notre ami Yves Junne au sein du Team de Stanley Gold.

Simultanément se tiendra au Quail Lodge de Carmel, le Porsche Race Car Classic un Concours d’ élégance strictement réservé aux Porsche de compétition de la période 1950-1965. Ce ne sont pas moins de 200 voitures, plus exceptionnelles les unes que les autres qui y seront présentées. On y attend pas moins de 17 Carrera Abarth sur les 20 jamais fabriquées ! Bref c’est l ‘Amérique. Si vous voulez voir des RSK empilés, c’est là qu ‘il faudra être le 16 octobre.

Tous les détails

www.porscheracecarclassic.com

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Salon de Genève

Il est rappelé à tous nos membres que l‘accès “filtré” au stand Porsche du Salon de Genève (3-13 mars) est possible comme c’était également le cas au Mondial, sur simple présentation de sa carte de membre d’un Club officiel.

Prototyp Museum Hambourg

Une visite à ne pas manquer, si vous passez par Hambourg, le Prototyp Museum. Comme son nom l ‘indique ce Musée ouvert assez récemment est consacré exclusivement aux prototypes. Outre des expositions non permanentes, le Musée accueille la collection de prototype Porsche d’ Otto Mathé.

Ci-dessous, le catalogue du Musée.

Otto MATHE (1907-1995) fut un très célèbre pilote autrichien, dont Lauda aimait à dire qu'il était son idole de jeunesse. Victime d’un très grave accident lors d’une course de moto, il créait sa propre entreprise de lubrifiants puis reprenait la course en 49, à bord d’une Berlin-Rome qui lui avait été confiée par Ferdinand Porsche. Il développait ensuite sa propre monoplace, animée par un 1500 4 Cams, la célèbre  “Fetzenflieger” (la serpillère volante), avec laquelle il domina régulièrement les Spyders officiels et le sport automobile autrichien d’après-guerre.

Ci-dessous, l’ étonnante collection de moteurs Porsche et prototypes divers , telle qu ‘elle est hébergée par le Prototyp Museum. (Merci à CG pour ces photos)

Je restaure ma 356 en 180 leçons (3)

Jamais découragé, Alain s’engage avec méthode dans le remplacement des tôles abimées. Mais il ne se laisse pas aller à leur couteux remplacement par des tôles re-fabriquées. Il préfère continuer sa “chine” sur le web et y achète des bouts de carrosserie qu’ il lui faut d’ abord restaurer avant de les mettre en place sur son auto. Bien entendu, il lui fallait une “rotissoire”. Pas de problème, avec quelques morceaux de tube carré et des roulettes, il s’en confectionne une pour quelques Euros.

Et jour après jour dès qu ‘il en a le temps, il avance sans jamais s’arrêter très longtemps, suivant en cela la recommandation d’ un de ses amis, carrossier à la retraite auprès duquel il trouve de précieux conseils: “ Ne t‘arrête jamais !”. Après les soudures suivent d’interminables heures de ponçage interrompues par la réfection d’ accessoires et la recherche de pièces introuvables.

Mais il lui faut aussi avancer sur la mécanique. En commençant par un moteur. Trouvé lui aussi sur une petite annonce américaine. Par chance c’est un moteur de BT5. Il l ‘achète sans trop de garanties, le fait venir, le perd presque pendant son transport, mais finit par le récupérer. Il lui reste à le refaire et il s’y attaque avec gourmandise.

C ‘est une caractéristique du travail d’ Alain que d’ avoir toujours tenté de sauver la pièce d’origine, plutôt que de se laisser aller à acheter des pièces neuves reproduites. Et comme il a pris le temps de photographier et de décrire toutes les étapes de cette reconstruction, c’est un véritable ouvrage de référence, parfaitement illustré, qu‘il nous livre sur son blog. Avec, en toute fin, un magnifique résultat qui n’est pas encore tout à fait terminé, mais qui mérite un très grand coup de chapeau. Hut ab, Alain !

Retrouvez le blog d’ Alain B sur ce lien

Les 180 étapes de son grand voyage, accessibles une par une.